En Seine-et-Marne, ce collectif gagne son combat contre la construction d’un immeuble

En Seine-et-Marne, ce collectif gagne son combat contre la construction d’un immeuble
En Seine-et-Marne, ce collectif gagne son combat contre la construction d’un immeuble

Par

Baptiste Ringeval

Publié le

25 novembre 2024 à 7h00

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« Non aux immeubles de la rue du Jeu d’Arc », tel était le slogan de la pétition lancée par Christine Restina et Luc Débrisdeux habitants de Saint-Pathus (Seine-et-Marne), en mars dernier.

A cette époque, ils fondent « le collectif Jeu d’Arc ». Il s’agit d’un projet de construction d’un immeuble de 17 logements dans la petite rue du Jeu d’arc. « Nous sommes profondément préoccupés par les conséquences que pourraient avoir ces projets sur notre commune », peut-on encore lire dans la description de la pétition en ligne qui a collecté 429 signatures.

Sur les terres de l’ancien maire

Depuis plusieurs années, Saint-Pathus voit de nombreux bâtiments sortant du sol. « Au début, il y avait un besoin et nous étions d’accord avec cela. Mais nous voulons quand même que notre ville garde son côté rural, nous sommes attachés à notre paix. C’est pourquoi, lorsque ce projet nous est parvenu, nous avons décidé de nous battre », disent Christine et Luc à l’unanimité.

Ce qui a particulièrement agacé les habitants, c’est que le propriétaire du terrain sur lequel devait être érigé cet immeuble n’était autre que le maire de la commune de l’époque, Jean-Benoit Pinturier.

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Un combat gagné

Rapidement, les deux Pathusiens ont fait appel à un avocat pour les aider dans leur démarche. « Il nous a fait faire un appel gratuit à la mairie, et nous avons gagné notre cause puisque la nouvelle commune, contrairement à l’ancienne, se bat elle aussi contre ces projets et pour faire modifier le PLU. »

Malgré tout, la prudence reste de mise. « C’est le promoteur qui a abandonné le projet. Nous ne sommes pas à l’abri de voir notre voisin faire appel à un nouveau promoteur, mais je ne le pense pas. Nous restons toujours vigilants, et nous serions tout à fait prêts à reprendre notre combat. »

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