tense exchange on Israel and Gaza between Élisabeth Borne and Dominique de Villepin

tense exchange on Israel and Gaza between Élisabeth Borne and Dominique de Villepin
tense exchange on Israel and Gaza between Élisabeth Borne and Dominique de Villepin

Un débat houleux. Samedi soir sur le plateau de l’émission « Quelle Époque », sur 2, animée par Léa Salamé et Christophe Dechavanne, Élisabeth Borne et Dominique de Villepin ont évoqué la situation au Moyen-Orient, et en Ukraine, notamment sur la position diplomatique de la France. dans ces conflits.

L’ancien Premier ministre de Jacques Chirac est revenu sur une tribune qu’il avait signée dans Libération, demandant d’ouvrir les portes de Gaza pour laisser entrer les journalistes et les ONG. « Il est du devoir de la communauté internationale de savoir ce qui se passe. Nous ne pouvons pas laisser dans le noir un territoire de 365 km2 d’où nous ne pouvons nous échapper », plaide-t-il. Et il a ajouté, à propos d’Israël : « Une démocratie doit être responsable devant la communauté internationale. »

“Arrêtez-vous là”

L’ancien ministre des Affaires étrangères, qui dénonce régulièrement la situation dans l’enclave et qui plaide pour la reconnaissance d’un Etat palestinien, a également dénoncé le manque de clarté de la France dans le conflit au Moyen-Orient. « Le message a souvent été brouillé par les différentes positions au fil du temps », a-t-il déclaré. “Le combat qu’il faut mener et que la France ne mène pas suffisamment est un combat pour défendre les principes, ceux qu’il faut défendre en Ukraine et ceux qu’il faut défendre à Gaza, et au Moyen-Orient”.

«Je pense qu’on rentre un peu dans de la politique», a rétorqué Élisabeth Borne, qui a rappelé la mission confiée à Jean-Yves Le Drian, ancien ministre des Affaires étrangères, comme émissaire au Liban. Et de souligner que, depuis l’attentat terroriste du 7 octobre, perpétré par le Hamas, la France avait affirmé avec force « qu’Israël a le droit de se défendre dans le respect du droit international ».

« Arrêtez-vous là », l’interrompt Dominique de Villepin. Le fait-il dans le respect du droit international ? » « Quelle est votre solution magique ? » s’agace l’ancien Premier ministre. Quand Joe Biden lance un ultimatum à Benjamin Netanyahu qui ne le respecte pas, quelle est votre solution ? »

« Ce n’est pas à accepter », répond l’ancien diplomate. « Je n’accepte pas les massacres dans la bande de Gaza. Mais après ? », réagit Élisabeth Borne.

« On ne peut pas se contenter de bonnes paroles ou de formules toutes faites », assène Dominique de Villepin. Je suis diplomate, j’ai été le représentant de la diplomatie française en tant que ministre des Affaires étrangères, et il faut examiner ces situations, jour et nuit, sans se contenter de belles paroles.»

Et de conclure : « Nous ne sommes pas dépourvus de moyens pour agir ». Il propose notamment que la France propose une nouvelle résolution sur Gaza, notamment après les mandats d’arrêt de la CPI émis contre le Premier ministre israélien et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant.

Lignes rouges

Quant à la guerre en Ukraine, qui a dépassé mille jours cette semaine, Dominique de Villepin souligne l’importance pour l’Union européenne et Kiev d’adopter une position unie qui serait une ligne rouge à présenter à Donald Trump, lorsqu’il arrivera au pouvoir. le 20 janvier.

« Sur l’Ukraine, nous avons eu des séries de sanctions successives », a rappelé Élisabeth Borne, rappelant l’unité des pays de l’Union européenne sur ce conflit. « Peut-on s’en contenter, sachant qu’ils sont contournés ? », feint de se demander l’ancien locataire de Matignon.

Le président élu républicain avait promis lors de sa campagne de résoudre le conflit entre Kiev et Moscou en un jour. « Il ne faut pas forcer l’Ukraine à capituler », a prévenu l’ancien ministre des Affaires étrangères.

 
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