Les attaques entre le Hezbollah et Israël se sont intensifiées au Liban ce dimanche 24 novembre, au lendemain d’une journée d’attentats sur le sol libanais. Les appels à un cessez-le-feu se multiplient.
160 projectiles du Hezbollah tirés vers Israël
Le Hezbollah est pointé du doigt après plusieurs attaques de drones et de missiles dans la région de Tel-Aviv et dans le sud d’Israël : 160 projectiles ont été tirés, selon l’armée israélienne, qui affirme en avoir intercepté certains. Selon le Magen David Adom, de la Croix-Rouge israélienne, plusieurs personnes ont été blessées, rapporte l’AFP.
La banlieue de Beyrouth encore frappée
En représailles, la banlieue sud de Beyrouth a été touchée par deux frappes israéliennes. Plus tôt dans la journée, Tsahal a appelé à l’évacuation de la zone considérée comme un bastion du Hezbollah. “Des avions de combat israéliens ont lancé deux violentes frappes sur la banlieue sud de Beyrouth, dans le secteur de Kafaat”, a déclaré l’Agence nationale libanaise d’information (Ani) citée par l’AFP. Les raids « ont provoqué des destructions massives dans une vaste zone géographique ».
L’armée libanaise en deuil
De son côté, l’armée libanaise, qui n’est pas impliquée dans cette guerre, a déploré la mort d’un de ses soldats au sud du Liban après une nouvelle attaque israélienne. Dix-huit personnes ont été blessées.
La France et l’Union européenne appellent à un cessez-le-feu
Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, actuellement au Liban, a appelé à « un cessez-le-feu immédiat ». “Nous devons faire pression sur le gouvernement israélien et maintenir la pression sur le Hezbollah pour qu’il accepte la proposition américaine de cessez-le-feu”, a-t-il défendu, soulignant que l’UE était prête à fournir 200 millions d’euros pour aider à renforcer l’armée libanaise.
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Même son de cloche pour le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, qui a appelé à saisir une « fenêtre d’opportunité » qui s’ouvrait. “Une fenêtre d’opportunité s’ouvre et j’appelle toutes les parties à la saisir”, a-t-il déclaré sur France 3.
« Par la diplomatie, en travaillant avec les parties impliquées sur les paramètres qui permettent d’assurer à la fois la sécurité d’Israël, mais aussi l’intégrité territoriale du Liban, nous sommes, je crois, en train de parvenir à une solution qui puisse être acceptable. à toutes les parties et qu’elles doivent s’emparer pour que l’incendie cesse et que la catastrophe humanitaire cesse aussi », a-t-il ajouté, tout en se disant « prudent ».