exercice grandeur nature pour ces secouristes – .

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Mardi 25 juin 2024, les professionnels de santé du centre hospitalier Eure-Seine ont été confrontés à une situation d’urgence… fictive, un accident de train lors des JO. Objectif : mieux se coordonner pour être prêt en cas de véritable catastrophe.

Nous sommes le 26 juillet 2024. Ouverture des JO. Il est 13h30. Le téléphone sonne au centre de contrôle, une assistante décroche et transmet immédiatement l’information à un médecin régulateur.

A 2 km d’Évreux dans le sens Cherbourg-Paris, accident ferroviaire avec de nombreuses victimes »dit l’assistant, “jeJe n’ai pas plus d’informations..

Quelques minutes plus tard, une infirmière coordinatrice briefe les 23 personnes impliquées dans cet exercice.

«Il y avait environ 400 voyageurs à l’intérieur» leur décrit-elle : «il y a deux wagons qui se sont renversés donc on a l’impression qu’il y a beaucoup de victimes »

C’est le début d’une opération à grande échelle pour les sauveteurs de l’Eure. Pas de véritable accident de train bien sûr, nous ne sommes pas à Hollywood, mais des dizaines de professionnels de santé mobilisés, du matériel de secours, des tentes médicales pour prendre en charge les victimes fictives.

Un scénario plausible. “C’est un accident de train», explique Vanessa Colin, infirmière de référence pour l’exercice et formatrice au CESU 27. «Nous ne sommes pas à l’abri d’un déraillement de train et nous ne prenons pas en charge les victimes..

Des victimes préalablement préparées par des maquilleurs. Le but est de rendre les blessures les plus crédibles possibles.

Il faut vraiment être au plus près de la réalité et c’est la seule manière de pouvoir se projeter et performer dans sa vie professionnelle.

Clara Mouton Infirmière en réanimation et formatrice au CESU 27




durée de la vidéo : 00h01mn57s

des sauveteurs blessés s’entraînent pour les Jeux olympiques


©F3 Normandie

Le Dr Clémence François a été la première arrivée sur les lieux et a confirmé les informations reçues. “J’entends beaucoup de monde crier, il y a une vingtaine de victimes. Il n’y a pas de fumée, il n’y a pas de feu.

Au poste médical avancé, 23 professionnels de santé interviennent auprès des blessés. Les médecins, infirmières et brancardiers doivent travailler sans ressentir une pression excessive.

Le but n’est pas de les traiter dans leur intégralité. Le but est de les trier, de les stabiliser et de les évacuer vers les hôpitaux appropriés.

Doctor Clemence Lefrançois Doctor Samu SMUR 27

Ces femmes et ces hommes ne sont pas régulièrement confrontés à ce type de situation. Il est donc important qu’ils s’entraînent lors de ces exercices.

 
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