« La plus belle aventure de la vie est de se rencontrer »

« La plus belle aventure de la vie est de se rencontrer »
« La plus belle aventure de la vie est de se rencontrer »

“Je pense que la plus belle aventure de la vie est de se rencontrere » , Lucie Carrasco nous glisse, après une heure de discussion en visioconférence. Ce qu’elle ne dit pas, c’est que rencontrer Lucie est aussi une aventure. Et même une très jolie.

Avec son sourire collé aux lèvres, son flot de paroles ininterrompu et ses blagues qui fusent partout, la Lyonnaise de 42 ans est en pleine promotion de son nouveau documentaire, Lucy en Australie, quand on échange. Encore une émission touristique à la télé, dites-vous ? Pas vraiment…

Car Lucie Carrasco souffre d’une maladie génétique rare, l’amyotrophie spinale, depuis sa naissance. Pourtant, elle a toujours laissé sa pathologie derrière sa chaise. Quiconque déteste le communautarisme ne veut pas être réduit à son manque de mobilité. ” Le handicap c’est vous qui le voyez, pour moi c’est un détail. Un gros détail, certes, mais c’est un élément de qui je suis, tout comme mon signe astrologique ou le fait que je sois une femme. »

Le ton est donné. Dans la vie, Lucie ne demande pas la permission pour faire de grandes choses. Elle les fait et bien. Après un « grand contrôle technique quinquennal à l’hôpital » durant son adolescence, elle commence à créer des vêtements. « À ce moment-là de ma vie, j’étais enfermé dans un endroit, dans mon corps, dans la souffrance. C’est la période où j’ai découvert ma féminité. Alors pour le vivre, je l’ai dessiné. »

Sa mission, comprend-elle alors, sera de « Sublimer les corps. Parce que quand on en a un en bonne santé, c’est merveilleux. » Forte d’une détermination à toute épreuve transmise par son père, et d’une bonne dose de culot, la Française d’origine espagnole organise rapidement son premier défilé, à 19 ans, avec le soutien de Christian Lacroix et de plusieurs célébrités.

Pendant vingt-deux ans, l’intervenante a été styliste, allant jusqu’à Beverly Hills, aux Etats-Unis, pour présenter ses collections. Elle vit ses rêves grandeur nature. Enfin, presque tout… «Quand j’étais petite, je voulais être danseuse. Puis pilote de Formule 1 parce que j’étais amoureux d’Ayrton Senna….

 
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