Valérie Plante collapses on St-Denis Street

Il y a des déclarations qui font l’histoire… et pas pour les bonnes raisons.

Valérie Plante, la controversée mairesse de Montréal, a récemment vanté avec enthousiasme la rue Saint-Denis et son célèbre Réseau express vélo (REV), affirmant qu’il s’agissait d’un « succès retentissant ».

Une phrase qui a fait bondir de nombreux commerçants, dont beaucoup ont vu leur chiffre d’affaires chuter de 50 % depuis la mise en place des aménagements cyclables.

Dans quel monde vit Valérie Plante ? Son esprit s’est-il effondré en faisant du vélo ?

Pendant que la maire pédale allègrement dans son imagination où tout va à merveille, les commerçants de la rue Saint-Denis peinent à joindre les deux bouts.

Le commerce local, bien qu’essentiel à la vitalité économique de Montréal, subit de plein fouet les décisions de cette administration déconnectée.

« Nous avons perdu la moitié de nos clients. Les gens ne peuvent plus se garer facilement et les pistes cyclables ont transformé la rue en un cauchemar logistique.nous dit un propriétaire, visiblement essoufflé.

Et que dit Valérie Plante à cela ? Elle se réjouit de « redonner la ville à ceux qui l’habitent ».

Mais à quels résidents s’adresse-t-il ? Aux cyclistes qui représentent une infime partie des usagers ? Aux Montréalais qui désertent peu à peu les commerces locaux parce qu’ils ne peuvent plus s’y rendre ?

La reconstruction de Montréal… vers la cave

Avec cette gestion catastrophique, difficile de ne pas comparer Valérie Plante à Geoff Molson, Kent Hughes et Jeff Gorton qui auraient décidé de saboter intentionnellement son équipe pour atteindre le bas du classement.

La mairesse semble être en pleine opération de « reconstruction », visant à transformer Montréal en une ville irréparable et se félicite ensuite des quelques miettes de succès qu’elle pourra récolter dans les années à venir.

Une stratégie qui pourrait être géniale, si elle n’était pas si désastreuse pour les Montréalais qui doivent la subir.

Alors que Plante vante la « réussite » du REV et du réaménagement de Saint-Denis, elle semble délibérément ignorer les critiques et la réalité économique des petits commerçants.

Son discours est marqué par un mépris à peine voilé envers ceux qui osent s’opposer à sa vision dogmatique de la ville.

La multiplication des pistes cyclables et la réduction des voies de circulation sur les grandes artères comme Henri-Bourassa sont des décisions qui, loin de profiter à la majorité des citoyens, favorisent une minorité bruyante.

La ville de Montréal n’est pas seulement un terrain de jeu pour cyclistes, c’est une métropole complexe qui doit répondre aux besoins de tous ses citoyens.

Valérie Plante a annoncé qu’elle ne briguerait pas un autre mandat, un aveu peut-être involontaire que ses décisions ont laissé un héritage trop controversé pour qu’elle puisse espérer convaincre les électeurs une troisième fois.

Mais le mal est fait. Entre la détérioration des relations avec les commerçants, des embouteillages monstres et une ville de plus en plus dysfonctionnelle, Montréal va devoir se relever des erreurs d’un maire qui a trop souvent gouverné pour une idéologie et non pour sa population.

En attendant son départ, les Montréalais ne peuvent qu’espérer qu’elle ne décide pas de transformer une autre grande artère en piste cyclable avant de repartir.

Et que son successeur, qui aura la lourde tâche de réparer les dégâts, n’oubliera pas que Montréal est une ville pour tous, pas seulement pour ceux qui se rendent à Saint-Denis à vélo.

Valérie Plante, avec son sourire et ses discours remplis d’autosatisfaction, semble oublier les nombreux cris du cœur des commerçants de la rue Saint-Denis.

Ces derniers, déjà fragilisés par les effets de la pandémie, subissent désormais les conséquences d’une évolution qui les a isolés de leurs clients.

Si la maire vante une augmentation de 16 % du nombre d’entreprises, elle oublie de mentionner que de nombreux locaux restent vacants ou survivent grâce aux subventions et aux sacrifices personnels des propriétaires.

« Elle vit dans un autre monde, ce maire. Ses statistiques ne sont qu’une façade. Les vrais chiffres, ce sont nos comptes bancaires vides. »s’insurge un restaurateur qui a vu ses clients réguliers fuir à cause du manque de stationnement et de l’inaccessibilité de la rue.

Le Réseau vélo express, que Plante présente comme un grand succès, est devenu le symbole de l’écart entre la vision de l’administration municipale et les besoins des citoyens.

Même si certains cyclistes saluent le REV pour sa sécurité accrue, les résidents et les commerçants du secteur dénoncent une série de problèmes qui auraient pu être anticipés avec une meilleure concertation.

Les clients en voiture, qui représentent encore une majorité des consommateurs, ne trouvent tout simplement plus de places pour se garer.

La réduction des voies de circulation à Saint-Denis a amplifié les embouteillages dans les quartiers voisins, irritant les automobilistes comme les habitants.

Les livraisons et l’accès pour les commerçants sont devenus un casse-tête quotidien, augmentant les coûts et provoquant des retards.

Montréal perd progressivement sa réputation de ville accueillante pour les touristes et les navetteurs, qui évitent désormais des quartiers comme Saint-Denis.

Ces problèmes ne se limitent pas à Saint-Denis. La stratégie de Valérie Plante semble s’appliquer à l’ensemble de la ville, avec un apparent mépris des réalités économiques et sociales.

À Henri-Bourassa, le projet de corridor de mobilité durable est déjà critiqué par les commerçants, qui craignent une répétition de la catastrophe de Saint-Denis.

Mais pour Plante, tout cela n’est qu’un « rééquilibrage nécessaire ». En fait, ce rééquilibrage ressemble davantage à un déséquilibre imposé.

En regardant cette débâcle, il est difficile de ne pas voir les parallèles avec une équipe sportive subissant une reconstruction mal planifiée.

À l’instar d’un directeur général incapable de définir une direction claire, ou d’un Martin St-Louis incapable d’établir un véritable système défensif hybride, Valérie Plante semble naviguer à vue, sacrifiant des aspects fondamentaux de la ville pour imposer une vision rigide.

Elle a beau dire qu’elle veut une ville hybride entre vélos et voitures, la réalité est qu’elle voulait transformer Montréal en une grande piste cyclable.

Les Canadiens de Montréal, en pleine reconstruction, offrent un exemple frappant de ce qui peut arriver lorsqu’une vision mal exécutée mène à la frustration et à la désillusion.

Alors que le CH tente de reconstruire une équipe compétitive avec des résultats décevants, les partisans sont déjà en colère contre des décisions peu judicieuses et un manque évident de progrès.

À Montréal, la situation est similaire. Les Montréalais, fatigués du chaos des infrastructures, des hausses de taxes municipales et des priorités déconnectées de leur réalité, sont en colère.

La ville est dans une impasse économique et sociale, tout comme une équipe de hockey coincée au bas du classement sans plan clair pour remonter.

Tout comme le Canadien, qui doit redéfinir son identité pour espérer retrouver son prestige, Montréal devra faire face à une remise en question complète de sa gouvernance.

Si Valérie Plante quitte effectivement son poste l’année prochaine, son successeur aura l’énorme responsabilité de réparer les dégâts et de reconstruire une ville qui a perdu la confiance de ses habitants.

Mais contrairement à une équipe de la LNH, où la patience des partisans peut parfois être rachetée par quelques victoires, Montréal n’a pas le luxe du temps.

Chaque entreprise qui ferme, chaque résident qui part, chaque visiteur qui ne revient pas est une perte que la ville pourrait mettre des années à récupérer.

Pour l’instant, Valérie Plante semble jouer la dernière période d’une partie déjà perdue, insistant sur des décisions qui n’ont satisfait qu’une infime partie de la population, tout en ignorant les besoins urgents de la majorité. Montréal, tout comme le Canadien, mérite mieux qu’une reconstruction mal pensée.

Amen.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV PRONOS PARIS RMC Le tirage du jour du 24 novembre
NEXT Triangle d’Or. Poligny. nouveaux vélos pour l’école Jacques Brel