Joe Biden monte au créneau. Le président américain sortant a jugé « scandaleux » mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre le président israélien Benyamin Netanyahu, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif. « Quoi que la CPI puisse impliquer, il n’y a aucune équivalence, aucune, entre Israël et le Hamas.s’est insurgé Joe Biden dans un communiqué diffusé jeudi 21 novembre, relayé notamment par BFMTV. Avant de rappeler que les Etats-Unis seront « toujours aux côtés d’Israël face aux menaces qui pèsent sur sa sécurité.
De la « erreurs troublantes dans le processus »
Le président israélien, ainsi que son ministre de la Défense et le chef du Hamas font l’objet de mandats d’arrêt émis contre « crimes contre l’humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l’État d’Israël et de l’État de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023 « . Si Tsahal avait annoncé la mort de Mohammed Deif, le Hamas n’a jamais confirmé cette information. Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche n’a pas tardé à réagir jeudi, s’interrogeant « l’empressement du procureur à demander des mandats d’arrêt »pointant « des erreurs troublantes dans le processus qui a conduit à cette décision » d’émettre un mandat d’arrêt contre Benjamin Netanyahu. Selon les États-Unis, « la CPI n’a pas de compétence légale en la matière.
La suite après cette annonce
Donald Trump n’a pas réagi. Son futur conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz, a cependant promis un « réponse forte » du 47e président américain lors de sa prestation de serment le 20 janvier, face au « parti pris antisémite » de la CPI. Les Républicains ont également réclamé des sanctions contre la CPI. Le sénateur Lindsey Graham a estimé que c’était « il est temps pour le Sénat américain de sanctionner cette organisation irresponsable » qui a agi « de la manière la plus absurde et irresponsable possible.