l’essentiel
L’armée de l’air ukrainienne a accusé sa rivale russe d’avoir lancé un missile intercontinental lors d’une attaque contre la ville de Dnipro jeudi 21 novembre, la première en trois ans de guerre. Quelles sont les caractéristiques de cette arme et à quoi sert-elle ? L’envoi il vous répond.
Si l’information se confirme, ce serait la première fois dans un conflit entre l’Ukraine et la Russie. L’armée de l’air ukrainienne accuse la Russie d’avoir lancé jeudi 21 novembre un missile balistique intercontinental (ICBM), lors d’une attaque contre la ville de Dnipro, dans le centre-est de l’Ukraine.
“Un missile balistique intercontinental a été lancé depuis la région russe d’Astrakhan”, a indiqué l’armée de l’air dans un communiqué. “C’est la première fois que nous disposons de ce type de missile”, a indiqué une Source militaire.
Ces types de missiles sont normalement conçus pour transporter des ogives nucléaires et frapper à des milliers de kilomètres. Il s’agit d’un type d’arme conçue dans le cadre de la dissuasion nucléaire mais qui peut être armée d’une charge conventionnelle.
Les images publiées sur les réseaux sociaux montrant l’attaque sur le Dnipro suggèrent qu’il s’agissait d’un missile balistique intercontinental à combustion solide RS-26 Rubezh d’une portée d’environ 6 000 km. Cependant, cette information n’a pas encore été vérifiée. La veille déjà, Kiev avait mis en garde contre la possibilité de lancer un missile balistique intercontinental RS-26 Rubezh.
Pas de charge nucléaire
“Il est évident” que le missile ne transportait pas de charge nucléaire, étant donné l’étendue des dégâts, a déclaré l’armée de l’air ukrainienne après l’attaque. Selon Kiev, la Russie a attaqué la ville ukrainienne depuis Dnipro (centre-est). avec neuf missiles, dont un intercontinental. L’attaque a blessé deux personnes et causé des dégâts mineurs, selon les autorités régionales.
De son côté, le Kremlin a refusé de commenter l’accusation de son rival selon laquelle Moscou aurait lancé pour la première fois un missile intercontinental sur son territoire. “Je n’ai rien à dire sur ce sujet”, a répondu le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé par les médias sur ce sujet lors d’un point de presse quotidien.