« Les loups ont eu le réflexe [d’attaquer la joggeuse] il ne faut pas la tuer”, juge un spécialiste canin

Fait extrêmement rare – Un joggeur a été grièvement blessé dimanche au zoo de Thoiry après avoir pénétré dans une zone interdite aux piétons. « Les animaux qui vivent en captivité n’ont rien à voir avec ceux nés dans les espaces naturels », prévient un spécialiste.

Le mythe du loup mangeur d’hommes est de retour… Depuis dimanche et l’attaque d’un joggeur par trois canidés au zoo de Thoiry (Yvelines), la question de la dangerosité du célèbre animal se pose à nouveau. Comme dans les contes, où le « grand méchant loup » ne se contente jamais de chair fraîche. Mais est-ce justifié ?

« Les animaux qui vivent en captivité n’ont rien à voir avec ceux nés dans les espaces naturels », précise Jean-David Abel, responsable du réseau biodiversité de l’association France Nature Environnement. Celui qui est membre du groupe national « loup » depuis plus de vingt ans l’assure : « Les loups fuient les humains ou maintiennent toujours une distance de fuite où ils se sentent en sécurité. C’est très rare qu’ils restent à proximité.

Les chiffres le confirment : il n’y a plus d’attaque avérée sur l’homme depuis une trentaine d’années. “J’habite au pied du Vercors où il y a plusieurs meutes mais jamais d’attaque”, précise le spécialiste, qui souligne donc la différence de comportement entre les animaux en fonction de leurs conditions de vie. En captivité comme au zoo de Thoiry ce week-end, c’est différent.

“Le réflexe de l’attaquer, pas de la tuer”

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