« Assez horrifiant à propos de… », ces interrogatoires sous haute tension du tueur en série – Closer

« Assez horrifiant à propos de… », ces interrogatoires sous haute tension du tueur en série – Closer
« Assez horrifiant à propos de… », ces interrogatoires sous haute tension du tueur en série – Closer

Il est l’un des tueurs en série les plus célèbres de France.
Jacques Rançonsurnommé le «Tueur de la gare de Perpignan» purge actuellement une peine de prison. En 2018, il a été reconnu coupable des meurtres de Mokhtaria Chaïb Et Marie-Hélène Gonzaleztué à la fin des années 1990.

En 2022, Jacques Rançon a été rejugé pour un meurtre survenu en 1986. Il avait en effet été identifié comme le meurtrier présumé deIsabelle Mesnage, plus de 30 ans après les faits. C’est finalement lors de son septième interrogatoire que le tueur en série finit par craquer. Il a ensuite été condamné à emprisonnement à vieavec une période de sécurité de 18 ans.

Jacques Rançon a avoué le meurtre après 47 heures de garde à vue

Dimanche 23 juin, l’analyste comportementale de la gendarmerie Marie-Laure Brunel-Dupin était l’invitée de Sept à Huit sur TF1. Face à Audrey Crespo-Mara, elle a évoqué la personnalité de nombreux tueurs en série et notamment Jacques Rançon. “A la 47ème heure de garde à vue, il a commencé à donner des informations que seul l’auteur pouvait connaître» s’est-elle souvenue de l’affaire Isabelle Mesnage.

Mais avant de réussir à obtenir ses aveux, Marie-Laure Brunel-Dupin a dû comprendre la façon dont ça fonctionne. “Ce qui était important pour lui, c’était de ne jamais lui crier dessus, même lorsqu’il était assez horrifié par certaines réponses ou certaines attitudes. Il fallait toujours rester calme et le traiter avec respect.” elle a expliqué.

Le tueur en série a décidé de revenir sur ses aveux

Selon l’analyste comportementaliste, le fait de perdre ses moyens affronter le silence du tueur en série était dangereux. En effet, Jacques Rançon pourrait facilement se dévaliser. “Sinon, il l’a fermé et une fois fermé, il n’était plus possible de le récupérer» a assuré Marie-Laure Brunel-Dupin.

Le passage dans Sept à Huit n’est pas la première confidence du profileur de gendarmerie. En mars dernier, elle s’exprimait déjà dans L’Heure du crime sur RTL. Cette fois, elle avait révélé aveu du meurtrier par Isabelle Mesnage : «Ce qui est spécial, c’est que derrière, il se rétracte toujours. Il a toujours fait ça. Une fois qu’il revient sur ses aveux, il le regrette». Les précisions apportées sur le meurtre de la jeune femme ont finalement permis de l’identifier formellement et clôturer l’enquête après des décennies de mystère.

 
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