Les ventes d’électriques diminuent légèrement en Europe, au profit des hybrides.
©Volkswagen
En mai, les immatriculations de voitures neuves ont chuté de 3 % par rapport à la même période de l’année dernière, selon les chiffres de l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA). Un ralentissement qui touche les principaux marchés de l’UE.
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En effet, les immatriculations ont baissé de 6,6% en Italie, de 4,3% en Allemagne et de 2,9% en France. inversement, le marché espagnol a connu une amélioration avec +3,4%. Cependant, de janvier à mai, les chiffres restent positifs avec une augmentation de 4,6 % par rapport à 2023. Les analystes affirment que cette baisse à court terme est due au ralentissement des ventes de véhicules électriques.
L’électricité se stabilise
Après des années de croissance continue, la part de marché de l’électrique stagne, voire diminue, en 2024, et mai ne déroge pas à la règle. Ainsi, en mai 2023, la part de marché des VE était de 13,8 %, et elle n’est que de 12,5 % en mai 2024.
Ces chiffres pourraient même se dégrader dans les prochains mois avec la hausse des droits de douane sur les véhicules électriques importés de Chine, moins chers à l’achat.
Certains pays vont à contre-courant, comme la Belgique qui voit ses ventes d’électricité augmenter considérablement (+44,8%), mais aussi la France avec une hausse de 5,4%. Cependant, après la fin des subventions en Allemagne, les ventes d’électricité ont chuté de 30,6 % en mai. De janvier à mai, la baisse globale est de 16 %.
Les véhicules hybrides non rechargeables sont de plus en plus recherchés par les acheteurs.
© ACÉA
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Les voitures hybrides rechargeables ont connu des baisses significatives, les ventes en Belgique et en France ayant enregistré de fortes baisses de 36,6 % et 19,4 %, respectivement. Ils ne représentaient que 6,5 % du total des véhicules vendus dans l’UE le mois dernier, contre 7,4 % en mai 2023. Une baisse qui devrait se poursuivre avec les nouvelles règles européennes sur les émissions des PHEV.
Même si les véhicules thermiques, sans aucune assistance électrique, restent les plus achetés, leur part de marché est passée de 52,1 % à 48,5 %.
L’hybride se porte bien
Les véhicules qui s’en sortent le mieux sont les hybrides non rechargeables, qui voient leur part de marché passer de 25% à 29,9% en mai 2024. De janvier à mai, la hausse est similaire avec 29,2% contre 25,1%. Cela s’explique par la disponibilité d’un nombre croissant de modèles caractérisés par des technologies plus ou moins hybrides, une consommation bien inférieure aux thermiques et des coûts d’acquisition nettement inférieurs à ceux des PHEV et VE.
La part des hybrides simples en France atteint des records.
© ACÉA
En France, entre mai 2023 et 2024, la part de marché a explosé de 23,6% à 33,7%, là où l’Allemagne semble moins convaincue (de 23,4% à 24,3%), tandis qu’en Italie, elle s’élève à près de 40%. Un chiffre qui pourrait encore augmenter avec l’arrivée de la Fiat 500 hybride.
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