Un projet de gaz naturel renouvelable lancé au site d’enfouissement d’Hébertville-Station

La Régie des matières résiduelles (RMR) du Lac-Saint-Jean et l’entreprise Waga Energy ont annoncé mercredi la signature d’une entente pour l’implantation d’une unité de production de gaz naturel renouvelable (GNR) en lieu et place du lieu d’enfouissement technique (LET) d’Hébertville-Station.

À terme, les infrastructures permettraient de récupérer du biogaz pour alimenter le réseau de distribution de gaz naturel d’Énergir.

Il s’agit d’une Source de revenus importante pour la Régie, entre 12 et 17 millions sur la durée de l’entente de 20 ans. C’est donc toujours très intéressant. Cela réduira également les factures des citoyens. C’est un projet où il n’y a que des gagnantsa quantifié Luc Simard, président de la RMR et préfet du MRC de Maria-Chapdelaine.

Pour le moment, l’étude de faisabilité du projet bénéficie d’un financement maximal de 300 000 $ de la part du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE), précise le communiqué. Une demande de subvention sera également déposée pour l’équipement.

C’est là que se situera le projet de valorisation du gaz naturel renouvelable (GNR).

Photo : Radio-Canada / Julien B.-Gauthier

La mise en service est espérée d’ici fin 2026.

Waga Énergie possède déjà une unité de production dans la région, à l’ancien site d’enfouissement Matrec, dans le secteur Chicoutimi. Elle est en fonction depuis décembre 2023.

Le LAISSER d’Hébertville-Station dessert les 50 municipalités de la région.

Remplacement de la fusée

Concrètement, l’entreprise installera une unité d’épuration, baptisée WAGABOX, qui transformera le biogaz produit par les déchets dans le sol en gaz naturel renouvelable.

Actuellement, le biogaz du site d’enfouissement est brûlé à la torchère, tout comme à l’ancien site d’enfouissement du Saguenay, à Laterrière. Nous souhaitons donc récupérer ces gaz et les renvoyer dans le réseau de gaz naturel.

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La torchère au Déchet technique (LET) d’Hébertville-Station

Photo : Radio-Canada / Julien B.-Gauthier

Nous allons installer une WAGABOX qui sera capable de traiter jusqu’à 1600 mètres cubes. Ainsi, la WAGABOX sera composée de différents conteneurs et à l’intérieur de ceux-ci, nous éliminerons toutes les impuretés qui se trouvent à l’intérieur du biogaz.a expliqué Julie Flynn, présidente et directrice générale de Waga Energy.

Une station d’injection d’énergie distribuera le GNR.

Ces gaz iront directement dans le réseau d’Énergir dont les canalisations sont deux kilomètres plus loin.

Les personnes qui reçoivent du gaz naturel pour, par exemple, se chauffer ou cuisiner pourront en bénéficier.

Plusieurs avantages

Selon Luc Simard, l’opération présente des avantages financiers et environnementaux.

C’est l’équivalent de 10 000 tonnes de CO2 par an que nous retirerons encore de l’atmosphère. C’est l’équivalent de 3000 maisons qu’on peut chauffer, si on fait l’équivalent avec l’hydroélectricité qu’on a présentement au Québeca soutenu Luc Simard.

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Cette nouvelle cellule d’enfouissement s’inscrit dans le cadre du projet d’agrandissement du Site d’enfouissement technique (LET) d’Hébertville-Station.

Photo : Radio-Canada / Julien B.-Gauthier

Il s’agira de la quatrième entreprise du genre au Québec.

Le RMR estime qu’il y aura très peu d’impact sur le quartier.

Le projet s’inscrit dans le cadre du Plan économie verte 2030 du gouvernement du Québec.

Dans le cas de l’unité de production située au Saguenay, on parle de l’équivalent de 1 000 résidences.

 
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