Le nouveau chef du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem, a déclaré mercredi 20 novembre qu’aucun accord de cessez-le-feu ne serait accepté s’il violait « souveraineté » du Liban. C’est en réponse aux intentions d’Israël de demander un ” liberté d’action » en territoire libanais contre le groupe chiite, en cas d’accord. Dans une allocution télévisée, Naïm Qassem a déclaré qu’Israël « il ne peut pas imposer ses conditions » au Hezbollah, tandis que Washington envoyait son envoyé spécial pour faire taire les armes.
Avec notre correspondant à Beyrouth, Paolo Khalifé
Le chef du Hezbollah a donné son feu vert à la recherche d’une solution diplomatique à la guerre en cours avec Israël. Il a toutefois prévenu qu’il n’abandonnerait pas l’option militaire pour contrer les tentatives israéliennes d’occuper le territoire libanais.
Cheikh Naim Rouge a apporté son soutien au président du Parlement, Nabih Berri. La principale figure chiite de l’État, Nabih Berri, a été chargée de négocier au nom du Hezbollah avec l’envoyé spécial de Joe Biden, Amos Hochstein. Ce dernier a passé deux jours à Beyrouth avant de repartir mercredi soir pour Tel-Aviv, avec des réponses libanaises à un projet d’accord entre le Liban et Israël.
Une proposition qui doit aboutir à un ” un cessez-le-feu complet et total, tout en préservant la souveraineté libanaise », a insisté Naïm Qassem, qui a refusé de fournir des détails sur l’accord actuel.
Le Hezbollah prêt à poursuivre le combat si les négociations échouent
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