Le nouveau chef du Hezbollah, Naïm Kassem, a menacé mercredi de frapper le centre de Tel-Aviv en représailles à l’élimination du responsable des relations avec les médias du mouvement, Mohammad Afif, éliminé dimanche lors d’une frappe israélienne à Beyrouth. « Israël a attaqué le cœur de Beyrouth, il doit s’attendre à ce que la réponse se fasse au centre de Tel Aviv », a-t-il déclaré.
Dans son troisième discours depuis son entrée en fonction, Kassem a reconnu que le mouvement terroriste avait traversé une période de “confusion” pendant dix jours après l’élimination de Hassan Nasrallah le 27 septembre, tout en assurant que le Hezbollah avait “repris des forces”.
Concernant les négociations en cours, le leader chiite a indiqué que son mouvement a étudié la proposition de cessez-le-feu avec le Liban, posant deux conditions : “un cessez-le-feu complet et total” et “la préservation de la souveraineté libanaise”. Il a toutefois averti que le Hezbollah poursuivrait ses actions militaires, que les négociations aboutissent ou non.
Kassem a également dénoncé ce qu’il appelle « des monstres humains israéliens soutenus par des monstres humains américains », affirmant que la résistance a les moyens de poursuivre le combat « pendant longtemps ».