LA CHRONIQUE – A gauche, on reconnaît un vrai problème d’antisémitisme, mais on se croit immunisé contre la bête, et surtout on s’avoue agacé car cela ferait le jeu de « l’extrême droite ».
La question de l’antisémitisme est à nouveau centrale dans la vie politique. C’est depuis le 7 octobre évidemment qui a vu l’antisémitisme importé installé dans les banlieues s’activer pleinement, comme on l’a encore vu avec l’histoire tragique de la jeune fille violée parce qu’elle était juive. Cela l’est d’autant plus que LFI a choisi de considérer cet antisémitisme comme un carburant électoral. C’est ce qu’on pourrait appeler un antisémitisme stratégique, où le cynisme des uns vient féconder l’aversion névrotique des autres.
Ceci n’est pas étranger au malaise suscité par le Nouveau Front populaire, dont LFI est le noyau, et qui pousse l’alliance vers le NPA, dont on connaît la sympathie pour le Hamas. Sandrine Rousseau a ainsi avoué son malheur de former un front unique avec les antisémites, ce qui ne l’empêche pas de continuer à travailler avec eux. Raphaël Glucksmann, lui, ne cache pas son mal-être, tout en continuant de brandir cette bannière. Delphine…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 80% à découvrir.
Vente flash
1€ par mois pendant 3 mois. Sans engagement.
Déjà inscrit? Se connecter
