Prison pour avoir brûlé des poubelles à Argentan lors des émeutes après la mort de Nahel

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Dans les émeutes qui ont enflammé la France en été 2023il a voulu faire comme tout le monde et mettre le feu aux poubelles à Argentan (Orné), au moyen de cocktails molotov.

Ce mardi 19 novembre 2024le prévenu, un jeune homme de 23 ans, était jugé par le tribunal correctionnel d’Argentan pour destruction de biens appartenant à autrui par des moyens dangereux, en tant que récidiviste.

Des habitants d’Argentan voulaient aussi brûler des poubelles

Une affaire qui fait écho aux événements de l’été 2023, période durant laquelle la France s’est enflammée suite au décès du jeune Nahel à Nanterre (Hauts-de-Seine). Ce 2 juillet 2023certains habitants d’Argentan ne voulaient pas être en reste et ont décidé à leur tour de mettre le feu aux poubelles.

La police doit se déplacer rue des Provinces. Au cours de leur voyage, ils devront se frayer un chemin parmi des conteneurs en feu, mais ne rencontreront aucune hostilité.

Le lendemain, une surveillance était mise en place dans le même quartier. Dans une cave, ils découvriront des cocktails molotov, des bouteilles d’acide chlorhydrique, des bombes de peinture et d’autres objets qu’ils saisiront et enverront au laboratoire pour analyse. C’est ainsi que marques papillaires correspondant à l’accusé sont découverts.

Sans une vraie maison, c’est juste le 12 juin 2024 que l’auteur présumé puisse être entendu. Il avoue sans difficulté qu’il était bien à Argentan le soir des incendies qui ont suivi la mort de Nahel, qu’il avait fabriqué et lancé un cocktail molotov.

De la prison

Un dégât matériel difficile à évaluer selon le représentant de Sitcom (Syndicat intercommunal de tri et de collecte des déchets ménagers), un dégât qui touche davantage les habitants avec un problème d’insalubrité.

Le ministère public, qui regrette l’absence de l’accusé, a requis, à titre de répression, une peine de huit mois de prison sans aménagement en l’état.

Le prévenu, originaire de Gardanne (Bouches-du-Rhône), a été reconnu coupable de destruction de biens appartenant à autrui par des moyens dangereux, en tant que récidiviste. Il est condamné à une peine de six mois de prison en plus de l’interdiction de posséder une arme pendant cinq ans.

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