le grand danger de l’hiver pour les pompiers bretons !

19h04 – Modifié : 19h11 par Charles Guyard

Illustration SDIS 29

Crédit : Frappez l’Ouest

Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz incolore, inodore, toxique et potentiellement mortel, qui résulte d’une combustion incomplète, quel que soit le combustible utilisé. Chaque année, ce gaz toxique est responsable d’une centaine de morts en . Les pompiers du Finistère nous indiquent les gestes simples qui peuvent réduire les risques.

Il ne fait pas de bruit, ne ressent rien, ne se voit pas et peut être mortel… Il frappe le plus souvent en hiver, lorsque les températures chutent : il s’agit du monoxyde de carbone, ce gaz qui peut vous emprisonner dans votre logement lorsque vous rallumez le chauffage.

« On peut mourir d’une intoxication au CO2 »

Le lieutenant-colonel Jérôme Toullec, chef du centre de Brest, fait le point sur ce poison »ce qui arrive souvent à l’automne, lors du redémarrage des systèmes de chauffage dans les habitations, et qui peut arriver lorsqu’un défaut d’entretien est identifié. Les appareils de chauffage doivent être vérifiés régulièrement : ramonage pour les poêles ou cheminées, contrôle par un technicien pour les chaudières au fioul ou au gaz, tout cela pour éviter que cette mauvaise combustion ne génère du monoxyde de carbone. Un gaz inodore et incolore qui peut empoisonner très sournoisement les habitants de la maison, parfois pendant leur sommeil. Vous pouvez mourir d’une intoxication au CO2.

Jérôme Toullec, chef de la caserne des pompiers de Brest
Jérôme Toullec, chef de la caserne des pompiers de Brest

Jérôme Toullec, chef de la caserne des pompiers de Brest

Crédit : CG

Chaque année, ce gaz qui se diffuse très rapidement dans l’environnement est responsable d’une centaine de morts en France. On recense également 1 300 épisodes d’intoxications accidentelles au CO dans le pays.

Les symptômes sont nombreux : somnolence, nausées…

Mais comment se rendre compte qu’on est exposé chez soi ? « Nous le savons, continues Lieutenant Colonel Jérôme Toullecpar déduction des symptômes que l’on peut ressentir : somnolence, nausées et vomissements, ou maux de tête. Lorsque vous êtes dans le logement concerné, plusieurs actions sont à entreprendre : dans un premier temps éteindre l’appareil de chauffage concerné, aérer le logement, et enfin quitter le logement. Pour les cas les plus graves, il faut alerter les secours pour qu’ils viennent vérifier avec les appareils de mesure… »

Jérôme Toullec, chef de la caserne des pompiers de Brest
Jérôme Toullec, chef de la caserne des pompiers de Brest

Jérôme Toullec, chef de la caserne des pompiers de Brest

Crédit : CG

Pour éviter ou prévenir toute émission de CO2, il existe des gestes simples à adopter, selon le lieutenant-colonel Jérôme Toullec, comme «équipez-vous d’un détecteur de monoxyde de carbone qui, comme les détecteurs de fumée, s’achète en magasin pour quelques dizaines d’euros.

Vous avez besoin d’un détecteur de monoxyde de carbone

Il faut aussi rappeler que la population dispose de bouches d’aération dans ses logements, et qu’il ne faut pas les bloquer, malgré parfois le froid qui nous touche. On souhaite parfois mieux isoler notre habitation des entrées d’air froid de l’extérieur, mais cela ne doit pas être fait puisque ces ouvertures d’aération permettent une bonne respiration de l’habitation et une bonne ventilation, et notamment d’évacuer les gaz liés à une mauvaise combustion. Vous devez éviter de bloquer vos entrées d’air pendant la période froide de l’automne et de l’hiver.

Jérôme Toullec, Brest fire chief.
Jérôme Toullec, Brest fire chief.

Jérôme Toullec, Brest fire chief.

Crédit : CG

Compte tenu des températures relativement douces, aucune intervention liée à une intoxication au CO2 n’a concerné les pompiers du Finistère, mais l’an dernier, deux personnes sont décédées en Bretagne. « ÔOn peut parfois imaginer que la tempête Ciaràn a été vecteur d’empoisonnements du fait que nous avons subi des coupures de courant, et qu’il a fallu installer des chauffages d’appoint mal maîtrisés avant leur mise en service. route, cela peut effectivement être une explication, selon Jérôme Toullec, responsable du centre de Brest.

Depuis cette semaine, des messages de prévention ornent les camions d’intervention du SDIS Finistère.

 
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