CEntre Angers, qui se présentait comme un leader invaincu et en pleine confiance sur l’espace Mitterrand, Basket Landes n’a douté… que pendant un quart. Surpris par l’habileté de l’Ufab durant les dix premières minutes, les joueurs de Julie Barennes ont rapidement serré la vis et élevé leur niveau pour finalement remporter un large succès (81-65), face à l’équipe la plus forte. bon début de championnat. La défaite frustrante à Lyon en prolongation avant la pause n’est plus qu’un lointain souvenir (89-85).
«J’espère que ce match nous fera gagner en confiance, individuellement et collectivement», assure l’entraîneur adjoint Shona Thorburn, satisfaite du contenu de cette rencontre de reprise. Nous avons été très déçus après Lyon, donc cette fois, nous sommes très heureux. Nous avons profité de la pause pour travailler offensivement pendant une semaine et demie. Et ça a marché ! »
Répétez « match complet »
Les Landaises ont réalisé « un match complet », savoure leur capitaine Clarince Djaldi-Tabdi. On s’est retrouvé en attaque, ce qui nous manquait à Lyon. Le fait que nous ayons réussi à marquer signifie que, défensivement, nous étions là. » Comme toujours dans leur antre surchauffé de l’Espace Mitterrand, où ils ont remporté un cinquième succès d’affilée toutes compétitions confondues. Ça tombe bien, ils vont faire quatre réceptions d’affilée dans dix jours. « Avec les voyages, on est plus fatigués, on s’entraîne moins », confirme Shona Thorburn. On joue toujours mieux à la maison, c’est plus confortable, on dort à la maison, on mange ce qu’on veut (sourire)… »
Ce mercredi (19h30), à l’occasion de la cinquième et avant-dernière journée de cette première phase de l’Euroligue, les joueurs du club bleu et blanc vont relever un sacré défi : les Perfumerias Avenida de ex-Landaise Laura Gil, au coude à coude avec Basket Landes au classement (6 points), qui avait infligé à ce dernier sa plus grosse défaite de la saison, le 17 octobre (81-52).
« Nous avons été très déçus après Lyon. Nous avons profité de la pause pour travailler offensivement, et ça a marché”
« Depuis le match aller, nous avons progressé »
« Il nous manquait Luisa (Geiselsoder), un élément important de notre secteur interne », rappelle Clarince Djaldi-Tabdi. A la sortie, le problème était surtout défensif, dans l’intensité et dans notre « langage corporel ». Nous savons que cela devra être corrigé. » « Sans Luisa, nous avons fait quelque chose de différent en défense », poursuit son entraîneur, ancien international canadien. Mais collectivement, nous avons progressé depuis ce match. Pour moi, c’est un « match de revanche », car nous n’avons plus le même niveau d’équipe qu’il y a un mois. »
Depuis le revers de Castille-et-León, la situation comptable s’est également clarifiée. Grâce à leur joli succès à Miskolc (56-66), le premier à l’extérieur depuis un an et demi sur la scène européenne, les Landaises se placent en position favorable pour la qualification pour la deuxième phase, réservée aux trois premiers des quatre. groupes de quatre. Même en cas de double défaite à domicile contre Salamanque puis Schio, une semaine plus tard, ils accéderaient au 2e tour si Miskolc perd en Italie ce jeudi soir ou en Espagne le 27 novembre.
Une victoire et une qualification ?
Un scénario que Shona Thorburn n’envisage pas pour valider une qualification historique, après cinq ans de tentatives dans la reine des compétitions continentales. « On sait que si on gagne, on se qualifiera sans attendre l’autre match. Nous sommes capables de battre n’importe quelle équipe à domicile. Salamanque est une très bonne formation, très complète. Mais si nous continuons sur cette voie, nous avons une petite chance. » Et même une belle opportunité de rejoindre le top 12 européen la semaine prochaine.
“Pour moi, c’est un match de revanche, car nous n’avons pas le même niveau d’équipe qu’il y a un mois”
« Quand on est joueur, on se lève tous les matins pour viser des choses comme ça, sourit Clarince Djaldi-Tabdi. Faire partie des 12 meilleurs clubs est un pas de plus vers le plus haut niveau. Et si nous atteignons cet objectif, pourquoi ne pas rêver plus grand ? » Shona Thorburn ne veut pas (encore) s’emballer : « Les Final Six, on n’y pense pas. Vous devez continuer à suivre les étapes. Mais si nous gagnons mercredi, ce serait une nouvelle d’actualité… »