Dans la nuit du 14 au 15 mai 2024, un homme a demandé de l’aide. Au téléphone, il explique qu’il a tué sa fille. En arrivant à son domicile à Breil-sur-Mérize, un village de la Sarthe, les pompiers et la police découvrent deux corps : le sien et celui d’une jeune femme. A leurs côtés, un chien. Même mort. Moins de 24 heures après les faits, le procureur de la République du Mans annonce : La thèse privilégiée, au vu des premiers éléments recueillis, est celle du meurtre volontaire de la jeune femme par son père, qui se suiciderait ensuite, en utilisant la même arme à feu.
. Jean-Marie Verger avait 60 ans, Solène Verger 32 ans.
Six mois après les événements, aucune autre communication officielle n’a été reçue concernant ce crime inhabituel. Selon nos informations, les investigations menées par les gendarmes ont rapidement confirmé l’hypothèse initiale, un meurtre suivi d’un suicide sans intervention de tiers. Les autopsies, qui ont certifié un décès par balle, n’ont pas empêché les deux corps d’être enterrés une semaine après leur découverte. Mais à la mi-novembre, la maison de Jean-Marie Verger est toujours sous scellés.
Que s’est-il passé exactement dans la petite maison du 8 rue des Pins ? Et surtout, pourquoi le père a-t-il tué sa fille ? Est-ce que quelqu’un le saura un jour ? Je pense que Jean-Marie est parti avec un secret, c’est un mystère qui disparaîtra à jamais
» commente un de ses plus proches voisins, qui ne s’y attendait pas. Solène et son père étaient proches, c’est incompréhensible
réagit un ami de la jeune femme. Le drame…
