l’essentiel
En conférence de presse ce jeudi 20 juin, Gabriel Attal a évoqué la « semaine de 4 jours ». Le Premier ministre a eu une formule maladroite qui a irrité certains internautes au sujet du télétravail.
C’est une phrase qui est passée inaperçue au départ. Mais quand certains ont réécouté le discours prononcé ce jeudi 20 juin au matin par Gabriel Attal, ils se sont pincés pour y croire. Les Français en télétravail se reposent-ils ? La question est provocatrice, mais le Premier ministre a eu une formulation un peu malheureuse en évoquant le sujet lors de sa conférence de presse.
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Alors qu’il a présenté quelques mesures du parti majoritaire « Renaissance » comme la suppression des frais de notaire sous certaines conditions, la réduction de la facture d’électricité dès cet hiver ou encore son opposition au salaire minimum de 1 600 euros proposé par le Nouveau Front Populaire, Gabriel Attal a évoqué le sujet du travail. Le locataire de Matignon ne s’en est jamais caché, il souhaite vivre « la semaine de quatre jours ».
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“Le télétravail, c’est du repos ?”
La majorité présidentielle ambitionne de le mettre en place pour « mieux fonctionner ». Le Premier ministre a présenté la mesure ainsi : « nous allons expérimenter la semaine de 4 jours, qui permet aux salariés ne pouvant pas télétravailler de bénéficier également d’un jour de repos supplémentaire ». La condamnation du chef du gouvernement a fait réagir certains internautes.
“Le principe du télétravail c’est qu’on travaille, pas qu’on se repose”, peut-on lire dans les commentaires de la vidéo ou encore “c’est moi ou il dit que le télétravail c’est du repos ?” Bien qu’il s’agisse probablement d’une simple erreur de langage, il convient de rappeler que le télétravail n’est évidemment pas considéré comme un jour de congé. C’est le Code du travail, dans son article L1222-9, qui précise qu’il s’agit de toute « forme d’organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait pu être effectué dans les locaux de l’employeur est effectué par un salarié en dehors de ces locaux ».
