Quel avenir pour l’agence ‘Ōpua ?

Quel avenir pour l’agence ‘Ōpua ?
Quel avenir pour l’agence ‘Ōpua ?

Dès le début, son directeur, Olivier Solari, a été interpellé, tant sur ses capacités managériales que professionnelles, tant en interne qu’en dehors des murs de l’agence. Par ailleurs, de nombreux conflits sont apparus entre ce dernier et sa directrice adjointe, Emmanuelle Thenot. Pour une toute jeune agence, il a même fallu lancer un audit des conditions de travail afin d’apaiser le jeu. Malgré tout, les dossiers ont avancé. Une note sur les locations saisonnières, une autre sur l’agence immobilière sociale, des propositions de développement d’Arue, Mahina, Bora Bora entre autres.

En juillet dernier, l’agence s’est retrouvée à poursuivre ses missions, mais sans direction. En effet, Olivier Solari a fini par plier bagage pour tenter une nouvelle aventure outre-mer à Mayotte. Son directeur adjoint a été immédiatement licencié, même si de nombreux élus interrogés ont préféré travailler avec elle plutôt qu’avec Solari.

La recherche d’un nouveau directeur général était bien avancée, mais la seule lauréate a finalement décliné l’offre et depuis août, c’est la météorologue Victoire Laurent, la présidente du bureau, qui dirige le bateau, malgré une qualification professionnelle loin retiré du sujet.

Même le gouvernement ne semble pas plus intéressé par ‘Ōpua, malgré le versement d’une subvention de 72 millions de francs en février 2024 et d’une autre à venir de 88 millions de francs inscrite au budget 2025 pour l’élaboration du plan général de développement de la Polynésie française. . Tevaiti Pomare, qui n’est plus ministre de l’Economie depuis août, est toujours membre du collège des institutions du gouvernement selon le Journal officiel. Infos Tahiti a bien sûr voulu poser la question de l’avenir réservé à cette structure au Président du Pays, en charge du Plan, mais ce dernier, comme à son habitude, n’a pas souhaité nous répondre.

Pour certains élus à l’assemblée, l’établissement serait « mort cérébrale ». Les communes de Mahina, Pirae et Papeete se disent prêtes à se retirer de son financement.

Nous attendrons 2025, mais nous sommes nombreux à nous interroger sur la poursuite du financement de cette organisation. » confiait jeudi dernier un élu de la majorité à l’assemblée de Polynésie française. « Même la DCA [Direction de la construction et de l’aménagement, NDLR] réticent à travailler avec. On se demande s’il ne vaudrait pas mieux fermer la structure et demander aux agents qui sont là de venir renforcer les agents des services de l’Urbanisme qui ne sont pas assez nombreux. On se demande finalement si c’est vraiment à eux d’étudier la PGA.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Gazprom interrompt ses livraisons de gaz à l’Autriche
NEXT Pour le 25e anniversaire, des produits dérivés seront commercialisés au Japon