« 85 points de manifestation » dans toute la , selon la FNSEA

« 85 points de manifestation » dans toute la , selon la FNSEA
« 85 points de manifestation » dans toute la France, selon la FNSEA

Allemagne, Italie, Pologne… dans les grands pays producteurs d’Europe, les organisations agricoles dénoncent également le projet d’accord de libre-échange entre l’UE et les pays latino-américains du Mercosur. Mais la réponse de leurs gouvernements est plus nuancée, la restant la plus véhémente dans son opposition.

Allemagne

L’Allemagne, réticente à accepter l’accord d’Angela Merkel en raison de la déforestation en Amazonie, a changé de camp avec Olaf Scholz, souhaitant étendre ses débouchés industriels. Aujourd’hui, l’effondrement de la coalition gouvernementale laisse les agriculteurs dans l’attente. Pour l’Association des agriculteurs allemands (DBV), le principal syndicat, “il est urgent de renégocier” cet accord.

Aucune manifestation officielle n’est prévue, ce qui ne devrait pas empêcher des convergences à la frontière franco-allemande, comme à la frontière franco-espagnole.

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Espagne

En Espagne, tous les grands syndicats agricoles ont exprimé leurs craintes, notamment pour l’élevage. Cet accord est « obsolète et incohérent »pour l’organisation Asaja. Aucune mobilisation n’a été annoncée, mais l’inquiétude suscitée par le projet avait pesé sur le mouvement de colère des agriculteurs en début d’année. Cependant, le gouvernement du Premier ministre socialiste Pedro Sánchez s’est prononcé en faveur de cette proposition.

Italie

La grande organisation Coldiretti a écrit au Premier ministre Giorgia Meloni pour exprimer sa « profonde inquiétude » à l’égard d’un accord qui « aurait des effets dévastateurs sur le secteur agroalimentaire ». « Nous pensons qu’une collaboration étroite avec d’autres États membres de l’UE, comme la France, qui partagent nos préoccupations, peut empêcher l’adoption de l’accord dans sa forme actuelle »appelle la lettre.

Les Pays-Bas

Le principal syndicat agricole LTO appelle “arrêter les négociations”. Aux Pays-Bas, le secteur de la volaille et du sucre serait menacé, explique Klaas Johan Osinga, conseiller en stratégie politique du LTO à l’AFP. “L’accord pourrait cependant être bénéfique pour le secteur fromager, être une opportunité pour l’horticulture, mais ce sont des sommes relativement faibles”ajoute-t-il, constatant que les quatre partis de la coalition gouvernementale sont divisés sur le sujet.

Pologne

Le ministère de l’Agriculture a exprimé son « de sérieuses réserves » à l’égard d’un projet qui « aura peut-être quelques bénéfices pour l’industrie, le transport maritime et certains services, au détriment de la plupart des segments de la production agroalimentaire ». L’une des principales organisations agricoles, NSZZ RI Solidarnosc, a appelé le chef du gouvernement Donald Tusk à aller plus loin et “bloquer” le projet.

Autriche

Les parlementaires du Conseil national ont adopté une résolution contre, rappelle le ministère de l’Agriculture : « Restreindre la production agricole en Europe au moyen de normes toujours plus strictes tout en faisant pression pour des accords commerciaux à l’ancienne n’est pas compatible. L’Autriche est un pays orienté vers l’exportation, nous voulons que le jeu soit équitable.». Ces importations sans droits de douane «mettre en danger notre agriculture»résume la première association agricole (Bauernbund).

Irlande

Alors qu’en Irlande les élections législatives de fin novembre attirent l’attention, les représentants des éleveurs (ICSA) ont manifesté devant la chambre basse du Parlement.

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