Jour d’attente, salaires, conditions de travail, mépris, ça suffit ! Tout le monde en grève le 5 décembre

Jour d’attente, salaires, conditions de travail, mépris, ça suffit ! Tout le monde en grève le 5 décembre
Jour d’attente, salaires, conditions de travail, mépris, ça suffit ! Tout le monde en grève le 5 décembre

Il y a une grande colère au sein de l’Éducation nationale. Le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, tient un discours qui s’apparente à du dénigrement des fonctionnaires et multiplie les contre-vérités. On le rappelle avec force : les personnels de l’Éducation nationale ne sont pas plus absents que dans le privé. L’augmentation du délai d’attente de 1 à 3 jours et la réduction des indemnités d’arrêt maladie sont des mesures punitives comme si les fonctionnaires étaient coupables d’être malades alors même que les gouvernements successifs portent une lourde responsabilité dans la dégradation de leurs conditions de travail et, in fine, de leur santé. . Cette baisse de salaire pénalisera les agents, notamment ceux en situation précaire, mais aussi davantage les femmes.

Jours de carence, baisse des indemnités d’arrêt maladie, suppression du GIPA, gel de la valeur du point d’indice et absence de mesure salariale pour les agents dans le budget 2025 : le gouvernement stigmatise nos confrères, et organise dans le même temps la dégradation de nos achats. pouvoir.
Ce manque de valorisation, voire de considération, ne peut qu’aggraver la crise de recrutement qui persiste dans l’Éducation nationale et fragilise le service public de l’éducation. La ministre Anne Genetet suppose un renforcement du Pacte, même s’il ne s’agit en aucun cas d’une mesure de revalorisation. Au contraire, cela contribue à l’augmentation de la charge de travail et du temps de travail. Car, n’en déplaise à un ancien Président de la République, les enseignants travaillent plus de 40 heures par semaine, le week-end et pendant les vacances. vacances scolaires. Ils entretiennent, avec d’autres personnels de l’Éducation nationale, une école publique déjà épuisée en raison des coupes budgétaires et des politiques mises en œuvre à distance. Les 4 000 suppressions de postes annoncées vont encore dégrader le quotidien de nos confrères des écoles, collèges et lycées. Les écoles publiques sont à un tournant, ces mesures vont les pousser dans le vide.

Our organizations FSU, UNSA Éducation, CFDT EFRP, CGT Educ’action, SNALC, SUD Éducation denounce this brutal policy which sabotages public services. Nous dénonçons également la multiplication de propos méprisants à l’encontre des personnels de l’Éducation nationale qui n’ont pas exercé ces métiers pour faire du punching-ball et alimenter le buzz politico-médiatique.

Nous appelons le personnel à se mettre en grève jeudi 5 décembre pour une première journée de mobilisation. Nous exigeons le retrait des mesures kasbares, la suppression du jour de carence, le rétablissement du GIPA, une revalorisation du point d’indice et la suppression du Pacte. Tout le personnel doit être valorisé, sans compensation et un véritable statut doit être créé pour l’AESH. Les suppressions d’emplois doivent être annulées, des postes doivent être créés pour réduire les effectifs des classes et améliorer les conditions de travail de tout le personnel.

Désormais, nous appelons nos collègues à se rassembler pour s’informer, préparer la grève et toutes autres modalités d’action pour dire stop et discuter des conséquences. La participation de chaque collègue sera décisive : c’est par une mobilisation massive dès le 5 décembre que nous pourrons influencer, pérenniser les actions… et gagner !

L’intersyndicale se réunira après le 5 décembre pour discuter des suites à donner à la mobilisation.

Paris, jeudi 18 novembre 2024

 
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