vengeance, profil des auteurs, antisémitisme, réactions politiques… ce que l’on sait

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Le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, demande un temps d’échanges à l’école après le viol d’une enfant juive par des adolescents à Courbevoie.

Les réactions politiques se sont multipliées mercredi, après la mise en examen, mardi soir en fin de soirée, de deux adolescents de 13 ans pour viols collectifs, menaces de mort, injures et violences antisémites sur un enfant de 12 ans à Courbevoie (Hauts-de-France). France). Seine). Un troisième suspect, également mineur, a été placé sous le statut de témoin assisté pour viol et mis en examen pour les autres faits visés par l’enquête.

Deux des trois adolescents, âgés de 13 ans, ont été placés sous mandat d’arrêt par un juge des libertés et de la détention. Le troisième, âgé de 12 ans, a fait l’objet d’une mesure provisoire d’éducation judiciaire, selon le parquet.

Rupture amoureuse et religion, à l’origine de l’attentat

Selon les déclarations de la victime, contenues dans le procès-verbal d’intervention de la police, relayé par Le Parisien, tout a commencé samedi soir, lorsqu’elle a traversé le parc situé à proximité de son domicile, alors qu’elle rentrait chez elle, après avoir passé l’après-midi avec elle. petit ami, avec la permission de ses parents. La victime a expliqué aux enquêteurs avoir été « abordée par deux adolescents et traînée dans un hangar ». Une ancienne crèche désaffectée, située non loin de ses parents, qui habitent une tour à La Défense. Un troisième mineur les a ensuite rejoints. Il « a insulté la jeune fille à propos de sa religion en la traitant de « sale juive » ». Elle a ensuite été « frappée, jetée à terre et photographiée en vue de fomenter un futur chantage ».

L’un des agresseurs a également menacé de « la brûler en allumant un briquet près de sa joue ». Toujours selon son récit, ses agresseurs l’ont ensuite violée toutes les trois, l’une après l’autre, lui imposant « une pénétration vaginale et anale ainsi qu’une fellation », menaçant finalement de la tuer si elle les dénonçait à la police. . Ils ont également exigé qu’elle revienne le lendemain, dimanche, à 16 heures, avec la somme de 200 euros.

Après l’agression, la victime est rentrée chez elle en larmes. Elle a été prise en charge par les pompiers, puis conduite à l’unité médico-judiciaire de Garches (Hauts-de-Seine), où une expertise gynécologique a confirmé le viol. Lors de leurs interrogatoires, les mineurs ont affirmé avoir agi par vengeance. L’un d’eux, un ancien petit ami, ne lui aurait pas pardonné de lui avoir caché sa religion juive, a-t-il déclaré. Un autre « aurait dit à la police qu’il avait frappé la jeune fille parce qu’elle avait dit du mal de la Palestine ».

La communauté juive et les dirigeants politiques sous le choc

La communauté juive, sous le choc, a exprimé mercredi son « immense émotion », alors que ce fait divers place la question de l’antisémitisme au centre du débat politique, à l’approche des élections législatives. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a dénoncé des faits « absolument ignobles ». « La lutte contre l’antisémitisme doit être menée sans faiblesse et sans répit », a insisté le patron du PS, Olivier Faure. Jean-Luc Mélenchon, leader de LFI, parti dont l’ambiguïté a parfois été soulignée sur la question de l’antisémitisme, s’est dit « horrifié par ce viol ». […] et tout ce qu’il met en lumière concernant le conditionnement des comportements criminels masculins dès le plus jeune âge, et du racisme antisémite ». Des propos qui ont fait réagir Marine le Pen, critiquant, « la stigmatisation des juifs depuis des mois par l’extrême gauche à travers l’exploitation du conflit israélo-palestinien ». Éric Ciotti, président de LR, allié à l’extrême droite, pointe également « la montée de l’antisémitisme dans notre pays, alimentée par l’alliance des plus à gauche ».

Quelle suite a été donnée à l’affaire ?

Mercredi, en Conseil des ministres, le chef de l’Etat a eu “des propos solennels et sérieux sur le fléau de l’antisémitisme”, précise son entourage, alors que les actes antisémites ont augmenté de 300% au premier trimestre en France depuis le mois d’octobre. 7 attentats en Israël.

Le Président espère que des « discours de haine porteurs de conséquences graves » ne « s’infiltreront » pas dans les établissements scolaires, précise la même source. A la demande d’Emmanuel Macron, “un temps d’échange” doit être organisé dans les prochains jours dans les écoles, sur le racisme et l’antisémitisme. Ce fait divers tragique a également relancé le débat sur l’excuse de la minorité des mineurs.

 
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