lors de son procès, l’un des auteurs des menaces de mort échappe à la prison avec sursis

lors de son procès, l’un des auteurs des menaces de mort échappe à la prison avec sursis
lors de son procès, l’un des auteurs des menaces de mort échappe à la prison avec sursis
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BERTRAND GUAY / AFP Fin février, la Cité scolaire Maurive Ravel était secouée par ce fait divers témoignant des problèmes liés à l’application des règles de laïcité dans les écoles.

BERTRAND GUAY / AFP

Fin février, la Cité scolaire Maurive Ravel était secouée par ce fait divers témoignant des problèmes liés à l’application des règles de laïcité dans les écoles.

JUSTICE – « Il ne me semble pas acceptable aujourd’hui que la peur soit du côté des enseignants ». Devant le tribunal judiciaire de Paris ce lundi 18 novembre, l’un des auteurs des menaces de mort contre Philippe Le Guillou, directeur du complexe scolaire Maurice Ravel à Paris, a été reconnu coupable de provocation publique sans effet en vue de porter volontairement atteinte à la vie.

Le prévenu a donc été condamné à soixante jours d’amende de 10 euros chacun ainsi qu’à un cours de citoyenneté de cinq jours à suivre dans un délai de six mois, comme indiqué Le Figaro. Mais vu » qu’il s’agit d’un fait isolé et au regard de son insertion professionnelle »le tribunal a décidé que cette condamnation ne figurerait pas sur son casier judiciaire.

Pour rappel, ce jeune homme âgé de 27 ans avait participé à la vague de messages postés sur X fin février contre ce proviseur parisien. Conséquence d’une altercation entre la directrice de l’établissement et une élève majeure refusant de retirer son voile au sein de l’enceinte de l’école. «C’est fou. Il faut le brûler vif, ce chien », écrit alors l’accusé “par colère”après que sa sœur lui ait raconté ce qui s’était passé à l’école.

Une autre phrase attendue

Ce lundi, le jeune d’une vingtaine d’années a également été condamné à verser 3 000 euros de dommages et intérêts au donneur d’ordre. Il doit également verser un euro symbolique au syndicat du personnel d’encadrement (Snpden), constitué partie civile dans cette affaire.

Une peine d’un an de prison avec sursis a été requise contre lui le 2 octobre, lors d’une audience où il a déclaré regretter profondément ses propos et demandé pardon. ” J’ai écrit sans réfléchir, sans penser aux conséquences que cela pourrait avoir, pour le proviseur, ses proches et sa famille », dit-il d’une voix penaude à la barre.

Visé sur les réseaux sociaux et victime de violentes menaces au lendemain de l’altercation, Philippe Le Guillou a rapidement quitté son poste. Une retraite anticipée, qu’il avait expliquée par “raisons de sécurité”. Devant le tribunal, il est également revenu sur cette période, affirmant qu’il n’avait « pas je n’ai jamais vécu quelque chose d’aussi traumatisant ».

De son côté, l’étudiante adulte impliquée dans l’altercation avait porté plainte pour violences. Mais cette plainte contre l’ancien proviseur du lycée Maurice-Ravel a été classée sans suite fin mars, pour « infraction insuffisamment caractérisée ». Et dans le cadre de cette affaire, un premier homme a été jugé et acquitté par la justice, même si le parquet a déjà fait appel. Un troisième homme doit également être jugé ce mois-ci pour des menaces similaires contre le directeur aujourd’hui à la retraite.

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