deux adolescents inculpés pour viols et violences antisémites

deux adolescents inculpés pour viols et violences antisémites
deux adolescents inculpés pour viols et violences antisémites

Deux adolescents ont été mis en examen mardi 18 juin au soir pour viols collectifs, menaces de mort, injures et violences antisémites sur une jeune fille de 12 ans à Courbevoie (Hauts-de-Seine) près de Paris, des faits qui ont suscité une très vive émotion. dans la communauté juive et au-delà.

Selon le parquet de Nanterre, un troisième suspect, également mineur, a été placé sous le statut de témoin assisté pour viol et mis en examen pour les autres infractions visées par l’enquête.

Deux des trois adolescents, âgés de 13 ans, ont été placés sous mandat d’arrêt par un juge des libertés et de la détention, tandis que le troisième, âgé de 12 ans, a fait l’objet d’une mesure provisoire d’éducation judiciaire, a-t-on indiqué de même source.

La jeune fille dit qu’on l’a traitée de « sale juive »

Ces trois mineurs ont été arrêtés et « placés en garde à vue et en détention, en fonction de leur âge »Lundi, le parquet avait précisé un peu plus tôt.

La jeune fille de 12 ans a déclaré qu’elle avait été traitée comme une « sale juif » et menacés de mort par les adolescents impliqués, a-t-on appris mercredi de source policière.

L’un d’eux lui a donné “a posé des questions sur sa religion juive”, lui demandant pourquoi elle n’en parlait pas et lui posant des questions sur Israël, selon ses premières déclarations aux enquêteurs, précise encore cette source. La victime a alors répondu qu’elle voulait « pour se protéger » d’une éventuelle attaque.

Viols et agressions sexuelles en réunion sur une mineure de 15 ans

Les trois mineurs ont été présentés mardi à un juge d’instruction dans le cadre d’une information judiciaire ouverte notamment pour viols et agressions sexuelles en réunion sur mineur de 15 ans, tentative d’extorsion, atteinte à la vie privée. et menace de mort.

Les infractions de « violences et insultes » sont « aggravés par leur commission en raison de l’appartenance de la victime à une religion »avait précisé le procureur de la République.

Les faits ont été dénoncés par la jeune fille samedi soir. Selon une source policière, la mineure a expliqué avoir été abordée par trois adolescents et traînée dans un hangar alors qu’elle se trouvait dans un parc près de chez elle avec un ami.

Les suspects l’ont frappée et « lui a imposé une pénétration anale et vaginale, une fellation, tout en proférant des menaces de mort et des propos antisémites »a précisé cette même source.

Son ami a réussi à identifier deux des agresseurs. L’adolescent a été pris en charge par les pompiers et transporté à l’unité médico-judiciaire de Garches (Hauts-de-Seine).

« Acte ignoble »

Le président du Consistoire central, Élie Korchia, a exprimé mardi soir dans un tweet son « soutien à cette jeune victime, de confession juive, qui a subi des viols et des agressions insupportables »déplorant « un crime sexuel sordide et ignoble qui nous touche profondément ».

« Personne ne peut être excusé de cette poussée antisémite sans précédent »a commenté X le grand rabbin de France Haïm Korsia, disant « horrifié ». Sur le même réseau social, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a déclaré son “Immense émotion face au viol tragique de cette jeune fille”avertissant qu’il suivra « avec vigilance tous les développements dans cette affaire extrêmement préoccupante ».

“C’est un acte ignoble, on ne peut pas penser que ça existe encore”a réagi Jacques Kossowski, maire Les Républicains (LR) de Courbevoie.

« Ce que j’espère, c’est que la justice puisse condamner avec fermeté ces agresseurs, quel que soit leur âge »a poursuivi l’édile.

Le sujet cartonne en campagne électorale

De nombreuses personnalités politiques, de Jean-Luc Mélenchon (LFI) à Jordan Bardella (RN) en passant par Sylvain Maillard (Renaissance), ont exprimé leur indignation après les événements de Courbevoie, survenus deux jours avant le début de la première campagne législative. .

La leader du Rassemblement national, Marine Le Pen, a répondu à ce sujet en appelant à ne pas voter pour les partis de gauche lors des élections législatives anticipées.

“L’attentat antisémite et le viol d’une enfant de 12 ans (…) nous révoltent”a déclaré le chef du parti d’extrême droite, critiquant aussitôt « la stigmatisation des Juifs depuis des mois par l’extrême gauche à travers l’exploitation du conflit israélo-palestinien ». « Il faut que chacun en soit pleinement conscient les 30 juin et 7 juillet »conclut-elle.

Un « temps d’échange » dans les écoles

Emmanuel Macron a demandé lors du conseil des ministres que“un temps d’échange” seront organisées dans les prochains jours dans les écoles sur le racisme et l’antisémitisme.

Le chef de l’État avait « paroles solennelles et sérieuses sur le fléau de l’antisémitisme » lors du Conseil des ministres, a indiqué son entourage. En voulant ces discussions, il veut s’assurer que « les discours de haine entraînent de graves conséquences » ne le faites pas“ne pas s’infiltrer” dans les établissements d’enseignement, a-t-on ajouté.

 
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