La renaissance du football d’Europe de l’Est : info ou falsification ?

La renaissance du football d’Europe de l’Est : info ou falsification ?
La renaissance du football d’Europe de l’Est : info ou falsification ?

L’ancien bloc de l’Est est représenté par onze nations lors de cet Euro 2024 : Croatie, Hongrie, Slovénie, Serbie, Roumanie, Ukraine, Slovaquie, Géorgie, Albanie, Pologne et République tchèque. Le chiffre prête à confusion. Certes, l’élargissement de la phase finale à 24 pays a facilité cette montée en puissance. Mais, objectivement, qui aurait parié un kopeck sur une telle présence au sommet du football européen ? Au niveau des clubs, on ne peut pas dire que l’Europe de l’Est, fierté de l’ex-URSS, brille aujourd’hui de mille feux dans les grandes compétitions. Elle n’avait par exemple aucun représentant en huitièmes de finale de la Ligue des champions. En effet, comme leurs homologues belges, les meilleurs joueurs polonais, serbes ou croates évoluent en Premier League, en Liga ou en Bundesliga. Ceci l’explique en partie. On verra néanmoins, au crépuscule de cet Euro, si cette fusillade groupée était due à un seul concours de circonstances. La dernière victoire d’une nation de l’Est lors d’un championnat d’Europe remonte à l’année de grâces 1976 avec le titre de la Tchécoslovaquie face à la République fédérale d’Allemagne. La finale s’est décidée aux tirs au but et un certain Antonin Panenka est entré dans la légende avec son penalty légendaire décoché tel un artiste brésilien. En pleine guerre froide, le geste était perçu, de l’autre côté du rideau de fer, comme une victoire du communisme !

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