Samedi 16 novembre, pendant près de trois heures, le fils du gérant d’une pizzeria située dans les Hauts-de-Seine, en région parisienne, a retenu en otage quatre salariés du restaurant. « Liberazione » fait le point sur cet enlèvement qui s’est résolu sans faire de blessés.
La prise d’otages a duré environ trois heures. Ce samedi 16 novembre, peu avant 13 heures, le fils du gérant de la pizzeria l’Olivier rue Ernest Renan à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) a interpellé quatre salariés de ce restaurant familial.
Armé d’un couteau et exprimant des pensées suicidaires, l’homme a finalement été arrêté vers 16 heures par des agents de la BRI. Les quatre personnes arrêtées ont été relâchées et personne n’a été blessé. Libération revient sur cet enlèvement qui a mobilisé un important dispositif policier non loin du périphérique et de la porte de Versailles, dans l’étroite banlieue parisienne.
Ce qui s’est passé?
Il était 12h55 samedi dernier lorsque les autorités ont annoncé qu’un homme armé d’un couteau était retranché dans un restaurant d’Issy-les-Moulineaux. C’est dans une petite pizzeria familiale de la rue Ernest Renan, appelée l’Olivier, qu’il a retenu en otage quatre personnes. Cette artère majeure du centre-ville a été rapidement fermée à la circulation.
En début d’après-midi, la mairie de cette commune de 70 000 habitants au sud-ouest de Paris invite les habitants à “éviter la zone”. Une Source policière indique que les quatre personnes retenues en captivité sont “employés” du restaurant et aucun d’eux n’est là « clients ni public » par endroits. Sur France Info, un employé de la pizzeria raconte avoir quitté le restaurant ce samedi matin, avant la prise d’otages, en raison du comportement menaçant du fils du gérant. “Il s’est disputé avec le barman et a commencé à me crier dessus” explique l’employé.
Peu après l’arrivée des policiers, un journaliste de l’AFP a vu les parents de l’homme piégé, deux sexagénaires visiblement choqués, leur remettre les clés du restaurant. Des véhicules de police et d’urgence patrouillent dans les rues environnantes tout au long de l’après-midi. Des membres de la BRI, la brigade de recherche et d’intervention, armés et casqués, bloquent l’accès à la route. Deux équipes BIS ils sont mobilisés ainsi que des membres des pompiers de Paris.
Quel est le profil du ravisseur ?
L’homme d’une quarantaine d’années est le fils du gérant de la pizzeria. Selon plusieurs sources, il souffre de toxicomanie et est très mal connu de la police. « pour des affaires de drogue, d’outrage, de violence et de rébellion » pointe le Parisien. Selon le journal, qui cite des sources policières, l’homme a contacté sa mère ce samedi pour l’informer de sa présence. “manque de cocaïne». «C’est ce dernier qui a alerté la police.précise le journal.
Un médiateur de la BRI (Brigade de recherche et d’intervention, unité d’élite de la police de Paris) a été « commis, en raison de la volonté de suicide de l’intéressé ». Information confirmée par un communiqué diffusé à 15h13 sur X du compte Olivier pizzeria. “Quatre personnes sont retenues à l’intérieur par un homme exprimant des pensées suicidaires”, précise le texte, qui mentionne que le restaurant sera « fermé jusqu’à nouvel ordre ».
Samedi en fin de journée, le parquet des Hauts-de-Seine a annoncé l’ouverture d’une enquête pour interpellation, séquestration et séquestration. L’homme a été placé en garde à vue dans les locaux de la sous-direction de la police judiciaire de Nanterre et sera soumis à un examen psychiatrique de compatibilité. Il était médiateur au BRI, unité d’élite de la police de Paris. « commis en raison de la volonté de l’intéressé de se suicider ».
L’enquête va désormais se concentrer sur les causes ayant conduit à la prise d’otages. Selon une Source policière, cet individu l’avait déjà fait “il a commis des actes similaires” à la maison en 2022 “avec menace” de suicide.
Comment s’est terminée la prise d’otages ?
Les otages retenus dans cet établissement situé rue Ernest Renan ont été libérés, tous en bonne santé, à 16 heures. Selon plusieurs témoins et journalistes présents sur les lieux, deux explosions ont été entendues peu avant, suivies de plusieurs sirènes de police. Le périmètre de sécurité a été levé à 16h40.
Dans un message publié le « leur sang-froid, leur professionnalisme, leur détermination ».
Mise à jour : à 17h55, avec des nouveautés.