Zelensky veut que le conflit prenne fin en 2025 par des « moyens diplomatiques »

Zelensky veut que le conflit prenne fin en 2025 par des « moyens diplomatiques »
Zelensky veut que le conflit prenne fin en 2025 par des « moyens diplomatiques »
>>

Volodymyr Zelensky à Kiev, le 8 novembre 2024. PRÉSIDENCE/PRÉ-UKRAINIEN/PLANÈTE PIX VIA ZUMA PRESS WIRE/SHUTTERSTOCK

Lire plus tard Google Actualités Partager

Facebook Gazouillement E-mail Copier le lien

Envoyer

Temps de lecture : 2 minutes.

Accès gratuit

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu’il souhaitait que la guerre dans son pays prenne fin en 2025. « moyens diplomatiques » dans un entretien diffusé ce samedi 16 novembre, tout en estimant que son homologue russe Vladimir Poutine n’en veut pas “pas de paix du tout”.

Volodymyr Zelensky a également évoqué une situation “vraiment compliqué” sur le front de l’Est, où l’armée russe avance rapidement contre des troupes ukrainiennes moins nombreuses et moins bien armées. « Nous devons tout faire pour que cette guerre prenne fin l’année prochaine. Nous devons y mettre fin par des moyens diplomatiques »a-t-il déclaré dans une interview à la radio ukrainienne.

Lire aussi

Chronique Après l’élection de Donald Trump, chronique d’une défaite annoncée en Ukraine

Abonné

Lire plus tard

Interrogé sur les conditions nécessaires à l’ouverture des négociations, le dirigeant a estimé que cela ne serait possible que si “L’Ukraine n’est pas seule avec la Russie” et si elle est « fort »dans un appel à ses partenaires occidentaux.

“Si nous ne parlons qu’avec Poutine, seulement avec un meurtrier, et que nous nous retrouvons dans les conditions actuelles, non renforcées par certains éléments importants, je pense que l’Ukraine perdra dans ces négociations”a déclaré Volodymyr Zelensky. Selon lui, cela ne conduirait pas à « une fin juste » pour la guerre déclenchée par l’invasion russe de février 2022.

Agacé par un appel entre Scholz et Poutine

Kiev craint de perdre le soutien des États-Unis, indispensable à son armée en difficulté sur le front, après la victoire du républicain Donald Trump à l’élection présidentielle. Ce dernier a souvent critiqué l’aide apportée par son pays et assuré qu’il pourrait résoudre le conflit en “24 heures” sans jamais détailler sa méthode.

Volodymyr Zelensky craint d’être contraint à des négociations défavorables à l’Ukraine. Vendredi, Kiev a été agacée par une conversation téléphonique entre le chancelier allemand Olaf Scholz et Vladimir Poutine, la première rencontre depuis près de deux ans entre les deux dirigeants. Parlez à Vladimir Poutine “ouvre la boîte de Pandore”avait fustigé le président ukrainien.

Lire aussi

Des « concessions » à Poutine sur l’Ukraine seraient « suicidaires » pour l’Europe, prévient Zelensky

Accès gratuit

Lire plus tard

Les positions russe et ukrainienne sont néanmoins opposées. Kiev exclut la cession des territoires occupés par l’armée russe, tandis que Moscou y pose des conditions. Vladimir Poutine a de nouveau déclaré vendredi à Olaf Scholz qu’un accord de paix avec l’Ukraine devrait tenir compte des « nouvelles réalités territoriales »selon le Kremlin.

Dans son entretien samedi, le président ukrainien a estimé que son homologue russe Vladimir Poutine cherchait à sortir de son « Isolement politique » en parlant aux dirigeants, mais « Poutine ne veut pas du tout la paix »dit-il.

Moscou reste « le seul obstacle à une paix juste », selon le G7

Volodymyr Zelensky a également jugé que « la situation à l’Est est vraiment compliquée ». L’armée russe avance contre les troupes ukrainiennes, alors que le réapprovisionnement en armes et en nouvelles recrues est en cours. « Carême »a expliqué le président ukrainien, tout en soulignant les lourdes pertes humaines à Moscou. Le ministère russe de la Défense a également revendiqué samedi la prise de deux nouveaux villages dans la région de Donetsk.

Lire aussi

Tribune Élection de Trump : réflexions sur le bonheur de Netanyahu et Poutine, et nos prismes dépassés à gauche

Accès gratuit

Lire plus tard

Moscou reste « le seul obstacle à une paix juste » pour l’Ukraine, ont déclaré samedi les pays du G7 dans une déclaration marquant les 1 000 jours depuis l’invasion russe du territoire ukrainien. « Le G7 confirme son engagement à imposer des coûts élevés à la Russie au moyen de sanctions, de contrôles à l’exportation et d’autres mesures efficaces. Nous sommes unis aux côtés de l’Ukraine. »indique un communiqué publié par l’Italie, qui préside cette année le G7.

Par Le Nouvel Obs avec AFP

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV “Nous devons tout faire pour que cette guerre se termine l’année prochaine”, déclare Zelensky
NEXT Martin St. Louis dévoile son alignement pour le match de ce soir contre les Blue Jackets