Le Kremlin apparaît comme le seul bénéficiaire de l’initiative de la chancelière, qui lui permet de sortir de l’isolement diplomatique. La CDU d’opposition estime que Poutine y voit “plus un signe de faiblesse que de force”.
Olaf Scholz dirige un gouvernement minoritaire, dont l’action législative est paralysée, mais il ne renonce pas pour autant à sa fonction de chancelier, encore moins à ses ambitions électorales. Après le Premier ministre hongrois, le dirigeant allemand a été le premier Occidental, vendredi soir, à mettre fin à l’isolationnisme diplomatique occidental décrété depuis deux ans contre Vladimir Poutine.
La rencontre téléphonique entre le numéro un allemand et son homologue russe, demandée par le premier et consacrée à d’éventuels pourparlers sur la fin de la guerre en Ukraine, a duré une soixantaine de minutes et une photo du chancelier, accompagné de son conseiller diplomatique et de son porte-parole a été partagé sur X avec le titre : « J’ai appelé à la fin de la guerre d’agression russe contre l’Ukraine et au retrait des troupes russes. La Russie doit se montrer prête à négocier en vue d’une paix juste et durable. »
Lire aussi
Une étude de Greenpeace confirme la supériorité de l’OTAN sur la Russie, à une exception près
Olaf Scholz avait alors…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous en reste 89% à découvrir.
Vendredi noir
-70% sur l’abonnement numérique
Déjà inscrit ? Se connecter
suisse