Le fils du propriétaire de la pizzeria “L’Olivier”, enfermé dans le restaurant depuis 13 heures ce samedi 16 novembre, a été interpellé par la police. Les quatre otages ont été libérés.
La prise d’otages a duré environ trois heures. Ce samedi 16 novembre, en début d’après-midi, le fils du gérant d’une pizzeria familiale située à Issy-les-Moulineaux, «Pizza L’Olivier», “retiré” dans l’usine avec quatre employés retenus en otages. Armé d’un couteau, l’individu souffrant de troubles liés à la toxicomanie était, selon plusieurs sources, connu de la police mais pas de la justice. Les otages détenus dans cet établissement situé rue Ernest Renan ont été libérés à 16 heures et le suspect a été interpellé. Il n’y a eu aucun blessé.
Selon une Source policière, cet individu l’avait déjà fait “il a commis des actes similaires” à la maison en 2022 “avec menace” de suicide.
« Volonté de se suicider »
Un important dispositif de police a été déployé autour du restaurant situé à quelques dizaines de mètres du périphérique parisien, sur une artère majeure d’Issy-les-Moulineaux. Deux équipes de la BRI, la brigade de recherche et d’intervention, ont été mobilisés ainsi que des membres des pompiers de Paris.
Un médiateur de la BRI (Brigade de recherche et d’intervention, unité d’élite de la police de Paris) a été « commis, en raison de la volonté de suicide de l’intéressé ». Information confirmée par un communiqué diffusé à 15h13 sur X du compte de la pizzeria L’Olivier. “Quatre personnes sont retenues à l’intérieur par un homme exprimant des pensées suicidaires”, précise le texte, qui mentionne que le restaurant sera « fermé jusqu’à nouvel ordre ».
Sur les images de l’AFPTV, on a pu voir de nombreux véhicules de police et des forces de l’ordre armées et casquées bloquer les rues tout au long de l’après-midi. L’enquête va désormais se concentrer sur les causes ayant conduit à la prise d’otages.
Mise à jour à 15h55 avec le communiqué de presse de la pizzeria ; à 16h avec l’annonce de la libération des otages et de l’arrestation du fou.
