DIRECT. « Pas de bassaran » : des militants rassemblés à Saint-Sauvant contre le projet de bassin
Après Sainte-Soline, le bassin de Saint-Sauvant, dans la Vienne, provoque la colère des militants écologistes, qui se mobilisent ce samedi 16 novembre contre le projet, alors que les agriculteurs disent en avoir besoin. Suivez notre diffusion en direct.
Ce direct est assuré par les journalistes de La Nouvelle République sur place et le service Information Générale.
14h07. Les manifestants ont revêtu leurs plus beaux costumes pour la mobilisation anti-bassin prévue aujourd’hui.
13 h 54. Rémi Laurendeau, maraîcher à Vançais (Deux-Sèvres), tente depuis quatre ans de se raccorder au SEV14. Sans succès. «Je fais 2 500 m3 et j’ai réalisé que j’étais trop petit pour en profiter. Cela coûte trop cher de me connecter en fonction des irrigateurs », nous dit-il.
13 h 51. « Une piscine, pas un bassin ! » “, disent les membres du collectif local A l’eau la Vonne, qui défendent également le maintien d’une piscine à Saint-Sauvant.
13h31. Des élus sont présents à Saint-Sauvant, comme l’eurodéputé affilié au groupe des Verts Benoît Biteau.
13h26. Retour sur la place de la mairie, où se déroule une conférence de presse.
« C’est la première étape pour que jamais, oh jamais, un bassin ne soit construit à Saint-Sauvant » » lance Julien Le Guet, porte-parole du mouvement Bassines non merci, après avoir défendu la petite outarde, espèce menacée devenue emblématique de la lutte anti-bassins.
Lui et la Confédération paysanne mettent en avant l’étude qu’ils ont réalisée, qui démontre, selon eux, l’augmentation des volumes collectés par les bassins et l’extension des superficies irriguées.
13h25. Aucune contre-manifestation n’est prévue par les agriculteurs. Polyculteur et éleveur (120 hectares, 70 vaches laitières) Guillaume Corbin défend le SEV14 pour l’irrigation de son maïs : « Mes vaches ont besoin de 50 % de maïs dans le cadre du cahier des charges du lait destiné au beurre Charentes-Poitou », il nous dit.
13 h 21. Les policiers sont répartis dans les cinq fermes de Saint-Sauvant impliquées dans le projet SEV14. C’est le cas de celle de l’EARL de Guillaume Corbin, où le préfet de Vienne, Jean-Marie Girier, est allé le saluer, vers 13 heures.
13h20. Plusieurs dizaines de gendarmes et CRS sont déployés sur l’ensemble du site.
13h19. Des contrôles de gendarmerie ont commencé sur la place de la mairie. Une conférence de presse est en préparation.
12h55. Les manifestants continuent d’affluer sur la place de la mairie de Saint-Sauvant, décorée de banderoles anti-bassin. Pour le moment, une centaine de personnes sont présentes. Certains manifestants ont le visage masqué.
12h30. Quelques dizaines de personnes sont présentes sur la place de la mairie de Saint-Sauvant, dont Julien le Guet, porte-parole du mouvement Bassines non merci et Benoît Biteau, député écologiste de Charente-Maritime, et membres de la Ligue des droits de l’Homme (LDH).
Des contrôles et des fouilles de véhicules ont été effectués sur les routes, rapporte Nicolas Fortin, secrétaire national de la Confédération paysanne.
12 heures. Ce qu’il faut retenir avant le début de la mobilisation :
- Le bassin de Saint-Sauvant, baptisé SEV 14, est le cinquième chantier de construction de la Société coopérative des eaux des Deux-Sèvres (Coop de l’eau).
- Le chantier n’a pas démarré mais si ce bassin voit le jour, il contiendrait 292 162 m3 d’eau prélevée dans la nappe phréatique du Dogger qui alimente les sources de la Sèvre Niortaise. Le site est situé dans la zone de protection des outardes naines.
- This Saturday’s demonstration is organized by the collective Bassines non merci (BNM) and the agricultural unions Confédération paysanne des Deux-Sèvres et de la Vienne. A declared demonstration which was not banned by the prefecture.
- Le rendez-vous est fixé à 13 heures sur la place de la mairie de Saint-Sauvant pour le départ d’une « marche populaire et paysanne » à 14 heures.
- La préfecture de Vienne a pris une série de mesures administratives pour cet événement : arrêté interdisant le port et le transport d’équipements de protection ; arrêté autorisant la capture et la transmission d’images à l’aide de trois caméras (deux drones et un hélicoptère).
- Plusieurs dizaines de gendarmes et CRS sont déployés sur l’ensemble du site.
- Les routes départementales RD 96 et RD 17 seront fermées à la circulation depuis la commune de Saint-Sauvant vers la limite départementale des Deux-Sèvres, à partir de 11h jusqu’à la fin de l’épreuve.