qu’est-ce que le CRI, l’indice de rondeur corporelle, plus précis que l’indice de masse corporelle ? – .

Le surpoids et l’obésité sont actuellement diagnostiqués par le Calcul de l’IMC, indice de masse corporelle. Il s’agit du poids divisé par la taille au carré. L’Assurance Maladie fait également le calcul pour vous, si nécessaire.

Entre 25,0 et 29,9 kg/m², il y a surpoids, entre 30,0 et 34,9 kg/m², c’est une obésité modérée, entre 35,0 et 39,9 kg/m², c’est une obésité sévère et à plus de 40 kg/m², on parle de obésité massive.

Mais de nouvelles recherches pourraient changer (un peu) la donne.

La graisse viscérale, celle qui est enfouie dans le corps

Ils suggèrent une meilleure manière de mesurer cette obésité que cet indice de masse corporelle, cette méthode « standard ». Une vaste étude, publiée ce 5 juin 2024 dans Réseau JAMAune revue médicale mensuelle publiée par l’American Medical Association, vante une mesure différente, appelée « indice de rondeur corporelle »ce qui serait une manière plus précise.

Selon ces scientifiques : un constat, que la graisse viscérale, celle qui est enfouie dans le corps, est un marqueur de risque de maladies, la graisse viscérale située notamment au niveau de la taille.

Nos résultats apportent des preuves convaincantes de l’application du BRI (NDLR : Indice de rondeur corporelle) comme outil de dépistage non invasif et facile à obtenir pour l’estimation du risque de mortalité. et l’identification des individus à haut risque, un concept nouveau qui pourrait être intégré dans la pratique de santé publique en attendant une validation cohérente dans d’autres études indépendantes.

Dossiers médicaux d’environ 33 000 Américains

L’une des principales critiques de l’IMC est qu’il ne prend pas en compte la proportion de graisse dans le poids d’une personne ni l’endroit où la graisse est répartie dans le corps. Il ne prend pas non plus en compte les autres éléments qui composent la composition corporelle d’une personne au-delà de la graisse, notamment les muscles, les os, l’eau et les organes.

Cet indice de rondeur corporelle inclut également tours de hanches et de taille pour estimer la quantité de graisse totale et de graisse viscérale dont dispose une personne.

S’appuyant sur une vaste étude, utilisant les dossiers médicaux d’environ 33 000 Américains sur près de 20 ans, ces scientifiques chinois et américains expliquent avoir découvert une courbe en forme de « U », indiquant que ceux dont l’indice de rondeur était inférieur et supérieur à la normale étaient à risque accru de décès, quelle qu’en soit la cause.

Et cela accréditerait la « précision » de cette nouvelle formule qui pourrait bien être développée, et ainsi évaluer la forme du corps dans le futur, plutôt que ce simple rapport taille-poids.

Teddy Riner, obèse selon l’IMC

Facile à utiliser et à interpréter, l’IMC s’est imposé comme un indicateur phare, déjà admis en avril par des chercheurs du CNRS, Centre national de la recherche scientifique, dans un article, mais « aussi pratique soit-il ». présente néanmoins des « limites comme son incapacité à différencier la masse musculaire de la masse grasse», ont-ils souligné, mettant en avant des cas comme les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et… les sportifs de haut niveau.

Le judoka Teddy Riner, mesurant 2,04 m et pesant environ 130 kg en compétition, a un IMC de 31,2 et serait donc obèse de classe I, ont-ils souligné.

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