À Drummondville, les services des camps de jour pour adolescents ayant des besoins particuliers sont menacés parce que la Ville manque de financement. Les parents et le personnel lancent un cri du cœur pour sauver le service avant l’été prochain.
Le Centre communautaire Drummondville-Sud (CCDS) offre depuis plusieurs années un service de camp de jour pour les enfants âgés de 13 à 21 ans. Mais une décision de la Ville de Drummondville compromet l’été 2025.
«Le programme municipal de camping s’adresse spécifiquement aux enfants de 5 à 12 ans», indique la mairesse Stéphanie Lacoste dans un courriel adressé à TVA Nouvelles. La Municipalité confie sa gestion aux centres communautaires opérant sur son territoire. En raison d’importants dépassements budgétaires dans le programme des camps de jour municipaux au cours des dernières années et dans un souci de saine gestion des finances publiques, nous avons analysé ces dépassements en profondeur.
« Nos analyses ont notamment révélé que certains centres communautaires acceptent des jeunes de plus de 12 ans », ajoute-t-on. Les centres communautaires sont libres de le faire, car ils veulent être des organisations autonomes ; indépendant de la municipalité. Toutefois, cette offre des centres communautaires ne fait pas partie du programme municipal des camps de jour. Nous restons en étroite collaboration avec les CIUSSS et les centres communautaires pour trouver des solutions.
80 000 dollars sont nécessaires pour offrir un camp de jour à une trentaine d’enfants : « Nous cherchons des solutions », affirme la directrice du CCDS, Nathalie Théroux. Serait-ce le gouvernement, la Municipalité pourrait-elle émettre une nouvelle enveloppe ? Je vous dirais que le temps presse car pour les parents l’été 2025 arrive vite.»
Le Centre communautaire Drummondville-Sud a également lancé une campagne de financement dans l’espoir de sauver le camp.
