Des sources diplomatiques proches des négociations visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza et à la libération des otages ont déclaré que le Hezbollah avait conseillé aux dirigeants du Hamas de « répondre avec flexibilité » au plan présenté par le président américain Joe Biden, selon le journal saoudien. Asharq al-Awsat. Le Hezbollah aurait demandé au Hamas de ne pas fermer la porte aux pourparlers en cours.
Le principal argument du Hezbollah réside dans le silence du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui n’a toujours pas accepté le plan Biden et n’a pas fait de contre-proposition. Alors qu’Israël n’a toujours pas accepté « officiellement » le plan Biden, le Hezbollah pourrait conseiller au Hamas de laisser Netanyahu le refuser. Le groupe terroriste chiite libanais a néanmoins affirmé que la décision « est avant tout entre les mains des dirigeants du Hamas ».
Sur le plan international, on compte aussi sur un cessez-le-feu à Gaza pour calmer l’escalade au nord entre Israël et le Hezbollah. Le ministre de la Défense Yoav Gallant a brutalement rejeté vendredi l’initiative française de règlement tripartite du conflit, déclarant qu’il préférait « s’en remettre au médiateur américain Hochstein » : « Si la France participe, nous ne serons pas partenaires de l’initiative ». » a-t-il déclaré, en réaction aux « politiques hostiles » du gouvernement français, qui a interdit aux entreprises de défense israéliennes d’accéder au salon Eurosatory.
Un responsable français a réagi aux propos de Gallant, indiquant que l’Elysée « est surprise de lire les déclarations israéliennes, mais reste prête à travailler avec tous les acteurs concernés, y compris Israël et les États-Unis ».