La dissolution de l’Assemblée nationale et la convocation de nouvelles élections législatives les 30 juin et 7 juillet ont provoqué une crise politique en France. Après une semaine d’intenses négociations au sein des états-majors des différents partis, les listes officielles des candidats qui s’aligneront sur la ligne de départ dans deux semaines doivent être déposées ce dimanche avant 18 heures.
Samedi, dans tout le pays, entre 250 000 et 640 000 manifestants ont défilé pour exprimer leur opposition à l’extrême droite et ce dimanche, quelques rassemblements sont encore annoncés. A gauche, LFI a vécu un psychodrame suite à l’éviction, parmi les investitures officielles, de plusieurs cadres considérés comme insoumis, comme Raquel Garrido. La confiance accordée à Adrien Quatennens, condamné pour violences conjugales, a également fait polémique, avant qu’il n’y renonce finalement ce dimanche.
La majorité a lancé une offensive médiatique, menée par le Premier ministre Gabriel Attal, en dévoilant un programme en faveur des classes moyennes. Pour le RN, largement en tête selon un sondage publié samedi, la clôture des candidatures permettra de juger les rassemblements menés par le président contesté de LR Eric Ciotti. Jordan Bardella a annoncé qu’il y aurait « un candidat commun » « dans 70 circonscriptions », mais le Niçois ne semble pas avoir réussi à emmener avec lui des personnalités nationales.
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