Ciao, 09h10
Les attaques israéliennes ont frappé jeudi matin des zones au sud de Beyrouth, selon l’agence de presse officielle libanaise, après un nouvel appel à l’évacuation de l’armée israélienne alors qu’elle poursuit ses bombardements sur les bastions du Hezbollah au Liban.
Les images de l’AFPTV montraient un épais nuage de fumée grise au-dessus de la banlieue sud de Beyrouth. Depuis mardi, au moins six séries de frappes ont visé, de jour comme de nuit, les banlieues sud de la capitale libanaise.
Jeudi matin, le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a publié sur X un appel à l’évacuation pour les zones de Chouaifat al-Omrousiya et al-Ghobeiry, au sud de Beyrouth.
Un troisième « raid violent »
Selon l’agence de presse israélienne ANI, des « avions militaires israéliens » ont mené deux frappes sur le quartier d’al-Ghobeiry, et un troisième « raid violent » a visé la région de Chouaifat al-Omrousiya, à la périphérie de la banlieue sud. Selon l’ANI, des attaques ont également eu lieu jeudi matin en banlieue.
La banlieue sud, l’un des fiefs du puissant mouvement Hezbollah ciblé depuis plusieurs semaines par l’armée israélienne, a été en grande partie vidée de ses habitants, même si par moments dans la journée certains reviennent inspecter leurs maisons ou leurs commerces commerciaux.
Et tandis que l’armée israélienne mène depuis fin septembre une offensive terrestre dans le sud du Liban, tentant des incursions sur le territoire libanais, le Hezbollah a assuré mercredi avoir lancé des missiles contre des soldats israéliens aux abords de la ville de Bint Jbeil.
L’ANI rapporte des bombardements israéliens nocturnes – frappes aériennes et tirs d’artillerie – qui ont conduit à la « destruction d’un certain nombre de bâtiments résidentiels et d’appartements » à Bint Jbeil.
Bint Jbeil avait été le théâtre d’une résistance acharnée des combattants du Hezbollah contre l’armée israélienne lors de leur précédente guerre en 2006. L’armée israélienne n’avait pas réussi à prendre le contrôle de cet endroit, situé à plus de trois kilomètres de la frontière.