Le premier voyage de la présidente élue du Mexique Claudia Sheinbaum a été marqué vendredi par la collision d’une voiture de son convoi qui a causé la mort d’une personne âgée voyageant dans un autre véhicule, a indiqué le bureau du futur président.
L’accident s’est produit dans l’État minier de Coahuila, au nord du pays, où la première femme présidente élue du Mexique voyageait avec le président sortant de gauche Andres Manuel Lopez Obrador.
Claudia Sheinbaum, qui prendra ses fonctions le 1er octobre, est arrivée quelques minutes plus tard pour s’enquérir de “l’état de santé des personnes prises en charge par les équipes de secours”, précise le communiqué de son équipe. “Nous regrettons profondément qu’une personne soit décédée dans l’autre véhicule”, ajoute le communiqué à propos de cet accident survenu à Monclova.
La présidente élue a assuré à la presse que des membres de son équipe avaient été « hospitalisés » et qu’ils se portaient bien, selon une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.
Le véhicule de l’équipe de Claudia Sheinbaum roulait « à une vitesse excessive », a déclaré aux journalistes le maire de la ville, Mario Alberto Dávila, du Parti d’action nationale (PAN, droite, opposition).
Claudia Sheinbaum et son convoi voyageaient de Monterrey vers l’État voisin de Coahuila pour rejoindre Andres Manuel López Obrador. Ils se sont rendus sur le site minier de Pasta de Conchos, où 65 mineurs sont morts le 19 février 2006 dans un accident.
Des restes humains provenant de la tragédie de 18 ans ont été retrouvés mercredi à une profondeur de 146 mètres, ont indiqué les autorités locales. Seuls deux corps ont été retrouvés après l’accident.
« Depuis, vous avez pris la tête d’un combat pour retrouver vos proches et pour la justice », a déclaré la présidente élue, déclarant ressentir « des émotions très fortes ». Le futur président « poursuivra la transformation de notre pays », a déclaré Andres Manuel Lopez Obrador, qui a installé la gauche au pouvoir en 2018.
“Nous avons mis en place des programmes de protection sociale”, a-t-il ajouté, rappelant que toutes les personnes âgées avaient droit à 100 pesos (4,80 francs) par jour. “Ce n’est plus un programme, c’est un droit constitutionnel pour toutes les personnes âgées”, a-t-il insisté.
