les concentrations d’un gaz dangereux diminuent plus rapidement que prévu

les concentrations d’un gaz dangereux diminuent plus rapidement que prévu
les concentrations d’un gaz dangereux diminuent plus rapidement que prévu

Les niveaux de gaz HCFC, utilisés pour la réfrigération ou dans les aérosols, dans l’atmosphère ont chuté plus rapidement que prévu, selon une étude.

Bonne nouvelle pour la couche d’ozone.

Et le signe que les efforts internationaux peuvent porter leurs fruits dans le domaine environnemental.

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Un bel exemple de coopération internationale. S’il est souvent difficile de se réjouir en matière d’environnement, les résultats d’une étude, publiés mardi 11 juin, incitent à un certain optimisme. Selon un rapport de l’Université de Bristol publié dans la revue Changement climatiqueles engagements internationaux en faveur de la protection de la couche d’ozone ont permis de réduire plus rapidement que prévu les concentrations de gaz HCFC particulièrement nocifs dans l’atmosphère.

“C’est un succès et cela nous rend optimiste quant à la capacité des traités sur le climat et l’environnement à fonctionner”, s’est réjoui Luke Western, auteur principal de l’étude, auprès de l’AFP.

Pic atteint 5 ans plus tôt

Les hydrochlorofluorocarbures (HCFC) ont été développés pour remplacer les chlorofluorocarbures (CFC) dans les systèmes de réfrigération, de climatisation, de soufflage de mousse et d’aérosols, après la signature du Protocole de Montréal en 1987. Un texte dans lequel les pays s’engagent à éliminer progressivement les substances appauvrissant la couche d’ozone. Mais les HCFC se sont avérés tout aussi nocifs pour l’ozone – qui protège la planète des rayons UV – et sont de puissants gaz à effet de serre.

Bien que la production de CFC ait été éliminée, les hydrochlorofluorocarbures sont toujours produits et utilisés dans des modèles de réfrigérateurs, de pompes à chaleur ou de systèmes de climatisation.

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Les efforts déployés ces dernières années ont porté leurs fruits plus rapidement que prévu, puisque l’équipe internationale à l’origine de l’étude a démontré que le niveau de chlore destructeur de la couche d’ozone provenant des HCFC avait déjà atteint son pic en 2021, cinq ans plus tôt que prévu initialement.

Une validation spectaculaire des engagements multilatéraux

Luke Western, auteur principal de l’étude

« En mettant en œuvre des contrôles stricts et en promouvant des alternatives respectueuses de la couche d’ozone, le protocole a réussi à réduire les émissions et les niveaux de HCFC dans l’atmosphère. » » s’est félicité Luke Western. « Sans le Protocole de Montréal, ce succès n’aurait pas été possible. Il s’agit donc d’une validation spectaculaire des engagements multilatéraux pour lutter contre la perte de la couche d’ozone stratosphérique, avec des avantages supplémentaires dans la lutte contre la perte de la couche d’ozone stratosphérique. changement climatique d’origine humaine. »

La mobilisation internationale pour la protection de la couche d’ozone est souvent citée par les scientifiques comme un exemple d’action collective réussie en faveur de l’environnement. Selon la dernière estimation quadriennale du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) publiée début 2023, la couche d’ozone devrait « se reconstituer dans les quatre décennies à venir » et ainsi jouer à nouveau pleinement son rôle de protecteur de la planète.


AB avec l’AFP

 
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