Le corps d’un chauffeur routier moldave a été retrouvé au pied d’un camion, dimanche 24 novembre 2024, sur une aire d’autoroute de l’A36, à Ecot (Doubs). Initialement jugé suspect par le parquet de Montbéliard, le décès serait finalement accidentel selon le rapport d’autopsie.
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Découverte lugubre sur l’aire Ecot de l’A36 (Doubs), dimanche 24 novembre. Vers 8 heures du matin, un chauffeur routier français retrouve le corps sans vie d’un autre chauffeur routier, au pied d’un camion. Détail étrange, la victime, âgée de 40 ans et d’origine moldave, n’a plus de chaussures aux pieds. UN “bouteille de whisky vide“et plusieurs”cadavres de bouteilles« s’allonger à côté de lui, indique le procureur de la République de Montbéliard, Paul-Edouard Lallois.
Le parquet de Montbéliard a ouvert une information pénale pour homicide involontaire afin de «disposer de tous les moyens d’enquête possibles» et faire la lumière sur les circonstances de cette mort suspecte. La victime aurait passé la soirée avec un autre chauffeur moldave, âgé de 37 ans et toujours présent dans le camion à l’arrivée des gendarmes. Tous deux travaillaient pour la même entreprise de transport. Transports polonais.
Entendu par les autorités, le deuxième conducteur a déclaré n’avoir rien entendu ni remarqué quoi que ce soit d’anormal. En état d’ébriété, il explique avoir découvert le corps de son collègue sans pouvoir expliquer ce qui lui était arrivé.
La piste criminelle est finalement exclue, au profit d’un accident. LE Le rapport d’autopsie, réalisée par l’institut médico-légal de Besançon lundi 25 novembre, atteste que le «les lésions présentes sur le corps de la victime sont compatibles avec celles d’une chute», rapporte Paul-Edouard Lallois.
En reconstituant les faits, il s’avère que les deux chauffeurs moldaves ont acheté plusieurs bouteilles de bière et de whisky afin de les boire ensemble dans la cabine du deuxième chauffeur. Tous deux ont été bloqués sur cette aire d’autoroute A36, en raison d’un arrêté préfectoral du Doubs qui interdisait la circulation des camions de plus de 7,5 tonnes en raison de conditions météorologiques difficiles.
Il n’y a aucune trace d’une lutte pour confirmer l’hypothèse criminelle. La victime est décédée après être tombée du camion. Les causes du décès seraient multiples selon le procureur de la République de Montbéliard : un «traumatisme crânien“, et “hématome sous-dural», c’est-à-dire des saignements à l’intérieur du crâne, une grande quantité d’alcool ingérée et une perte de connaissance dans la neige.
Le rapport toxicologique de la victime, attendu dans les prochains jours, devrait confirmer cette hypothèse fortuite.
