Par
Lucie Fraisse
Publié le
25 novembre 2024 à 18h46
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Les taxis sont en colère et manifesteront ce mardi 26 novembre 2024, à Toulouse. Leurs revendications portent sur le transport sanitaire des patients.
Rendez-vous au centre-ville de Toulouse
Ce sont donc les artisans du taxi qui inaugurent une semaine de mobilisation et de manifestations à Toulouse : VTC, agriculteurs, cheminots, Conseil départemental, etc.
Après avoir bloqué l’aéroport ou la gare Matabiau, en janvier et mars derniers, les taxis ont choisi de se retrouver au centre ville de Toulouse. Dès 6h30 ce mardi matin, ils se retrouveront à Jean-Jaurès.
Avant de se rendre à l’hôpital
Mais les chauffeurs de taxi ne passeront pas toute la matinée dans le centre-ville. Pour faire entendre leur mécontentement, ils envisagent de rallier les lieux liés à leur mobilisation sur le transport sanitaire des malades.
« Nous souhaitons mettre en place des barrières filtrantes devant les hôpitaux et centres de soins de Toulouse », explique Stéphane Abeilhou, porte-parole de l’Union Nationale Des Taxis 31. Nous avions prévu d’aller à Rangueil, Purpan, à la clinique Pasteur… mais aussi devant les centres de dialyse par exemple. »
Barrages filtrants, pas de blocage
Des barrages filtrants, mais pas de blocage : les patients pourront donc accéder à leurs centres de soinsles artisans taxis profiteront de barrières filtrantes pour communiquer sur leur mobilisation.
Les mesures envisagées par le gouvernement dans le cadre de l’examen du budget de la Sécurité sociale sont pointées du doigt par les taxis. Et plus particulièrement le prix au kilomètre pour le transport sanitaire.
“Aujourd’hui, on a 1,60 euro du kilomètre, on pourrait aller à 1,10 euro du kilomètre”, explique Stéphane Abeilhou. Si cela passe, il y aura des pertes d’emplois et des faillites. »
Comme en début d’année, les taxis se mobilisent également contre transport partagé des patients. Pour évoquer ces sujets, les fédérations de taxis du département doivent rencontrer la direction de la Caisse d’assurance maladie ce lundi soir. Sans aucune illusion. « La direction de la Cnam doit étudier les contre-propositions que nous avons soumises », soupire Stéphane Abeilhou. Mais nous savons déjà que nous ne serons pas entendus. »
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