A Évreux où vivait Abdoullakh Anzorov, le terroriste, son oncle s’est exprimé trois jours après l’assassinat du professeur.
Sept hommes et une femme comparaissent depuis lundi 4 novembre devant la cour d’assises spéciale de Paris dans le cadre du procès pour l’assassinat de Samuel Paty.
La justice leur reproche d’avoir aidé à des degrés divers le terroriste tchétchène Abdoullakh Anzorov à s’équiper puis à retrouver Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, avant de l’assassiner le 16 octobre 2020 devant son collège près de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). ).
Ce jeudi 14 novembre au matin, le président a lu l’audition de Saïd Anzorov, l’oncle du terroriste. Cette dernière, née en 1975 en Russie, est au chômage. Trois jours après l’assassinat du professeur, cet oncle a été interrogé par TF1.
“Je n’accepte pas ce qu’il a fait.”
« Nous n’avons rien vu venir », a-t-il témoigné. « Si nous avions su ce qu’Abdoullakh allait faire, nous l’aurions empêché. S’il n’était pas satisfait des lois françaises, il pouvait aller ailleurs », a-t-il ajouté. Il poursuit : « Je n’accepte pas ce qu’il a fait, même aujourd’hui je suis sous le choc. Je pense que tout est de la faute d’Internet. Son père ne savait pas qu’il possédait un deuxième téléphone. Je crois qu’il a été manipulé par Internet.
Nos confrères rapportent : « À la question ‘le geste d’Abdoullakh Anzorov a-t-il été bien accueilli par la communauté tchétchène ?’, Saïd Anzorov a répondu : ‘Certains le respectent et pensent qu’il a défendu le prophète.’ Dans la famille, tout le monde condamne ses actes.’»
L’audience se poursuit cet après-midi avec un ami du terroriste Abdoullakh Anzorov, le deuxième pour cette journée d’audience.