La Russie a découvert les plus grandes réserves de pétrole du monde en Antarctique

La Russie a découvert les plus grandes réserves de pétrole du monde en Antarctique
La Russie a découvert les plus grandes réserves de pétrole du monde en Antarctique

C’est une information qui est passée relativement inaperçue. Et pourtant, cela met un terme, s’il le fallait, à toutes les spéculations récurrentes et autres annonces apocalyptiques annonçant des pénuries de pétrole. Si un jour le monde atteint le fameux « pic pétrolier », ce sera dû à une baisse de la demande et non de l’offre. Pour preuve, la Russie vient de découvrir de gigantesques gisements de pétrole sous le territoire britannique de l’Antarctique.

Selon des documents présentés le mois dernier au comité d’audit environnemental de la Chambre des communes du Royaume-Uni, la découverte a été faite par des navires de recherche russes dans la mer de Weddell, une partie de l’Antarctique revendiquée par le Royaume-Uni. Uni. Les réserves découvertes sont estimées à environ 511 milliards de barils de pétrole, soit 10 fois la production d’or noir de la mer du Nord au cours des 50 dernières années…

Un potentiel réel encore inconnu

Pour donner une idée, les plus grandes réserves prouvées de pétrole au monde se trouvent respectivement, selon les chiffres de 2022, au Moyen-Orient (871 milliards de barils), en Amérique latine (331 milliards de barils), en Afrique (119 milliards de barils), en Russie. (80 milliards de barils), l’Amérique du Nord (65 milliards de barils), l’Asie centrale (39 milliards de barils) et la Chine (27 milliards de barils). La découverte russe propulserait soudainement l’Antarctique au deuxième rang mondial. Et c’est aussi presque le double des réserves connues de l’Arabie Saoudite, pays possédant le deuxième plus grand potentiel pétrolier prouvé au monde derrière le Venezuela, dont les réserves d’environ 300 milliards de barils de pétrole lourd sont bien plus difficiles à traiter et à exploiter.

Et le potentiel pétrolier total de l’Antarctique est encore inconnu et les explorations sont très incomplètes et sommaires. Il y a une bonne raison pour cela. L’exploitation des hydrocarbures en Antarctique est strictement interdite. Depuis la signature du Traité sur l’Antarctique en 1959, le continent est réservé aux seules activités non économiques et pacifiques et ne peut être » le théâtre ni l’objet de conflits internationaux « . Voilà pour les principes juridiques… Et c’est pourquoi la découverte russe suscite des inquiétudes.

Compétition stratégique »

Car depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, la détérioration des relations entre Moscou et le monde occidental » crée une concurrence stratégique » entre pays, ce qui sera « de plus en plus fort en Antarctique » Klaus Dodds, professeur de géopolitique au Royal Holloway College, a déclaré au Comité d’audit environnemental de la Chambre des communes. Ces tensions existent déjà très clairement. La Russie et la Chine ont bloqué les tentatives d’autres pays du Traité sur l’Antarctique visant à étendre les zones marines protégées.

Sept pays, dont la France, l’Argentine, l’Australie, le Chili, la Nouvelle-Zélande, la Norvège et le Royaume-Uni, ont des revendications territoriales sur l’Antarctique. Ils ne sont pas reconnus par la plupart des autres pays du monde. Le Chili et l’Argentine disposent de bases permanentes en Antarctique pour soutenir leurs revendications territoriales.

 
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