Lucy Letby, 34 ans, accusée d’avoir tenté de tuer un nouveau-né prématuré, convoquée devant le tribunal »Bébé K», au Countess of Chester Hospital, dans le nord-ouest de l’Angleterre, en février 2016.
Le procureur Nick Johnson a affirmé que l’ancienne infirmière avait été «pris pratiquement en flagrant délit” par un pédiatre alors qu’elle déplaçait le tube respiratoire du nouveau-né.
En août, l’infirmière de 34 ans a été reconnue coupable du meurtre de sept nouveau-nés prématurés et de six tentatives de meurtre à l’hôpital où elle travaillait en 2015 et 2016, faisant d’elle la plus grande tueuse au monde. enfants de l’histoire britannique moderne.
Elle n’a aucune possibilité de faire appel de ce jugement, ont jugé fin mai la justice britannique.
L’infirmière clame une nouvelle fois son innocence dans cette affaire
Cependant, à l’issue du premier procès, le jury n’était pas parvenu à un verdict sur les six autres tentatives de meurtre dont elle était accusée. D’où cette nouvelle procédure concernant l’un d’eux, «Bébé K», qui devrait durer deux à trois semaines.
Lucy Letby, qui était assise sur le banc des accusés mercredi, nie avoir tenté de tuer l’enfant.
“Il est important de souligner que les condamnations antérieures ne prouvent pas cette accusation.», s’est défendu son avocat Ben Myers.
Le procureur, de son côté, a appelé le jury à ne pas oublier les condamnations antérieures de l’infirmière au moment de rendre sa décision.
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Lucy Letby, qui avait elle aussi clamé son innocence tout au long des dix mois du procès, a été condamnée à la réclusion à perpétuité incompressible, une peine très rare en droit anglais. Cette jeune femme, dont les motivations n’ont à ce jour jamais été élucidées, travaillait dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital Countess of Chester, dans le nord-ouest de l’Angleterre.
Entre juin 2015 et juin 2016, Lucy Letby a injecté de l’air par voie intraveineuse à des nouveau-nés prématurés, en utilisant leurs sondes nasogastriques pour envoyer de l’air ou une surdose de lait dans leur estomac.
L’infirmière attaquait les nouveau-nés après le départ des parents, lorsque l’infirmière responsable s’éloignait ou la nuit lorsqu’elle était seule. Elle s’est alors parfois jointe aux efforts collectifs pour sauver ces nourrissons, et a même aidé des parents désespérés.
Avec l’AFP
