Les gendarmes ont découvert les faits le 9 novembre vers 6h20, repérant, lors d’une patrouille, de la fumée provenant d’un appartement HLM situé à proximité du port de Tréboul, à Douarnenez. L’homme de 44 ans a été découvert dans la rue au pied de l’immeuble, torse nu, pieds nus, portant un jean ensanglanté. Il est décédé peu de temps après l’arrivée des secours. L’autopsie a révélé qu’il avait été victime de 16 coups avec une arme de type “couteau”.
Le corps de la victime, âgée de 61 ans, a été découvert dans l’appartement « incendié et totalement détruit ». L’autopsie “a révélé plusieurs blessures sur le corps, qui ont entraîné la mort, peut-être avec la même arme que la première victime”, a indiqué le parquet.
Problèmes de quartier
Connu des services de gendarmerie pour trafic de stupéfiants, l’homme de 61 ans était placé sous tutelle, confiné quotidiennement sur un lit médicalisé et “ne pouvait que difficilement se déplacer”, selon le parquet. «On savait qu’il était apte à accueillir habituellement des gens indolents, en quête de drogue, souvent des alcooliques, provoquant ainsi de nombreux désordres dans le quartier», lit-on.
A l’extérieur de l’appartement, dans l’herbe, sous la fenêtre d’une chambre de l’appartement, un couteau portant des traces de sang et un briquet ont également été retrouvés. Seul l’ADN des deux victimes a été retrouvé sur l’arme.