Les confidences d’Estelle Lefébure à l’issue du 10e concours « Océano pour tous » à Monaco

Les confidences d’Estelle Lefébure à l’issue du 10e concours « Océano pour tous » à Monaco
Les confidences d’Estelle Lefébure à l’issue du 10e concours « Océano pour tous » à Monaco

A l’occasion de la remise des prix de la 10ème édition du concours pédagogique Océano pour tous, organisée ce mercredi par l’Institut océanographique, la marraine de l’événement, le jury et mannequin Estelle Lefébure a présenté le film « La France et Monaco – 1 100 Km du Musée » en deux classes.

Celui du collège Robert Schuman – Behren-lès-Forbach (zone REP+), grand lauréat et lauréat du prix « Océano pour tous ». Ainsi que celui de l’école Marcel-Pagnol de Cannes (quartier prioritaire de la ville), lauréate du prix « Coup de Pouce ».

Pendant cinq mois, les 43 classes participantes ont réalisé des projets autour du monde marin, de sa protection, et plus généralement autour de l’environnement. Parmi ces 43 classes, soit une vingtaine de plus que l’année dernière, neuf ont été récompensées pour leur engagement.

Estelle Lefébure revient sur cette aventure.

Que ressentez-vous en voyant ces enfants unis pour une noble cause ?

À votre avis? Comment suis-je ici maintenant ? Je suis content! J’en ai presque les larmes aux yeux, ça me brise le cœur car ils sont incroyables, je ne veux pas les quitter. C’est très émouvant, et en même temps, il y a beaucoup d’enthousiasme, d’engagement… ce sont des porteurs de messages, et quand on passe du temps avec eux, on en ressort nourri. On apprend plein de choses, ils ont des idées géniales. Et même les enfants peuvent découvrir un monde océanique qu’ils ne connaissent parfois pas.

Était-ce une évidence pour vous de revenir pour une deuxième année en tant que marraine et jury ?

Une deuxième année… et j’espère qu’il y en aura une troisième, une quatrième… Je suis ravie d’être à nouveau marraine car j’aime partager ce que les enfants ont appris et présenteront. Les délibérations sont assez difficiles, c’est compliqué de sélectionner neuf classes. Pour moi, ce sont tous des gagnants, ils ont tous eu des projets extraordinaires. Mais il fallait trancher…

Quelle est la particularité du projet lauréat de la catégorie « France et Monaco – 1 100 km du Musée », intitulé « Une journée sans voiture » ?

Celui-ci s’est tout de suite démarqué car ils ont mené le projet jusqu’au bout. Cette journée sans voiture, il a fallu oser. Aller à la mairie de leur commune, proposer et imposer cette journée sans voiture en mai… Et puis ce sont des élèves qui sont loin de la mer… la protection des océans est une chose tellement abstraite pour une classe de 4ème… mais leur Le projet s’est bien réalisé et on s’est dit : “c’est sûr, c’est eux”.

Pouvez-vous nous donner des nouvelles de votre association Spero Mare, fondée en 2019 et qui œuvre pour la sauvegarde des fonds marins ?

Nous sommes en train de reprendre nos actions, nous en avons fait l’année dernière et l’année d’avant dans les écoles, notamment des actions de sensibilisation. Un des points forts de Spero Mare est de donner des conférences aussi bien aux classes maternelles qu’aux classes de 3ème. Nous avons réalisé des nettoyages de plages autour de l’île du Frioul, malheureusement il y a un réel besoin, surtout après l’arrivée des vacanciers en été. On est tombé sur des champs entiers de bouteilles… c’est triste quand on voit ça. Mais on est là, on essaie de faire le maximum. Cette année et l’année prochaine, nous avons des projets encore plus ambitieux, en aidant des associations françaises à l’étranger, notamment « Sea People », qui est dirigée par un Valbonnais. Il est en train de replanter du corail et a déjà planté plus d’un hectare et demi. C’est extraordinaire! Cela aussi fait partie de l’association. Rassembler. Parce que seuls, on ne peut pas faire grand-chose.

 
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