Après un processus d’amarrage incertain, Boeing a tout de même réussi à transporter ses deux astronautes vers la Station spatiale internationale la semaine dernière. Cependant, la saga stressante du Starliner continue. La capsule développe en effet de nouvelles fuites et la NASA évalue actuellement sa capacité à ramener le duo sur Terre.
Un succès mitigé
La semaine dernière, Boeing a rencontré des difficultés lors de l’amarrage initial du vaisseau spatial Starliner à l’ISS. Des problèmes techniques ont retardé le processus, nécessitant un report pour une autre fenêtre d’opportunité. Le vaisseau spatial a ensuite connu des pannes de cinq de ses propulseurs lors de son approche initiale, dont quatre ont été récupérées avec succès. Malgré ces obstacles, le Starliner a finalement amarré avec succès à l’ISS.
C’est évidemment un soulagement pour Boeing, qui démontre que malgré les problèmes initiaux, le Starliner est capable d’accomplir les tâches essentielles à sa mission. Cela réaffirme la robustesse de la conception du vaisseau spatial et la compétence des équipes techniques qui ont travaillé sur le terrain pour résoudre les défis rencontrés en cours de route.
Pour la NASA, ce succès est également crucial car il montre que ses partenaires commerciaux peuvent surmonter les difficultés techniques tout en maintenant des normes élevées de sécurité et de performance. L’agence spatiale américaine s’appuie sur des missions comme celle-ci pour développer la capacité de transporter des astronautes et des marchandises vers et depuis l’ISS de manière fiable et régulière. Cependant, tout n’est pas encore réglé.
Plusieurs fuites du Starliner
La NASA a récemment signalé que le vaisseau spatial Starliner de Boeing avait rencontré un grave problème technique. Cinq fuites d’hélium ont en effet été détectés dans son module de service. L’hélium est essentiel au système de propulsion du vaisseau spatial. Il permet de propulser des propulseurs sans risque de combustion ni de toxicité. Ces fuites sont donc considérées comme critiques, car elles pourraient potentiellement affecter les performances et la sécurité du Starliner pendant le reste de sa mission.
Actuellement, les collecteurs d’hélium à bord du Starliner sont fermés selon les procédures normales pour éviter de nouvelles pertes de gaz. Cependant, la présence de fuites présente un risque sérieux, même si elles sont actuellement contenues. Notez que l’hélium n’est pas seulement utilisé pour les propulseurs, mais également dans d’autres systèmes critiques à bord, soulignant l’importance cruciale du maintien de son intégrité.
Les ingénieurs de Boeing et de la NASA évaluent activement l’impact potentiel de ces fuites sur la suite de la mission. Ils doivent non seulement surveiller de près les taux de fuite actuels, mais également anticiper toute augmentation qui pourrait survenir pendant la durée restante de la mission. Cette évaluation est essentielle pour déterminer si le Starliner peut accomplir en toute sécurité les tâches restantes, y compris le retour des astronautes sur Terre.
Malgré les défis techniques rencontrés par le Starliner, la NASA reste confiante dans la capacité de Boeing à résoudre les problèmes persistants. Les équipes de gestion de mission travaillent en étroite collaboration pour évaluer les risques et déterminer les ajustements nécessaires pour assurer le succès de la mission. Le prochain objectif est d’assurer le retour en toute sécurité du Starliner sur Terre, prévu au plus tôt le 18 juin, marquant une étape cruciale dans le programme des équipages commerciaux de la NASA.
