Séance mardi
Mais c’est vers le tennis de table qu’Eric, diagnostiqué par Parkinson en 2017, s’est tourné lorsqu’il cherchait un club capable de l’accueillir. “Je suis à la retraite et comme j’ai plus de temps, j’aimerais pratiquer une activité sportive qui me permettra de retarder certains effets de la maladie”, explique-t-il. Il a commencé par regarder des vidéos sur Internet, pour bien comprendre l’esprit de Ping Parkinson.
« Jusque-là, je dois admettre que le ping-pong était plutôt une distraction, un jeu avec les enfants », ne se cache pas Eric, sous le regard amusé de Mickaël Garispe, l’entraîneur du club. Après avoir pris conseil auprès de France Parkinson (lire par ailleurs), le sexagénaire a poussé la porte d’ALTT Lescar.
« La répétition des gestes et le travail de concentration doivent permettre de lutter contre les troubles. »
La rédaction vous conseille
Après plusieurs discussions avec le président Michel Piters, les éducateurs et la Ville, la section Ping Parkinson vient d’être créée. « Cela nous a semblé conforme à ce que nous avons toujours fait », estime la fondatrice de l’association née en 1981. La maire Valérie Revel, également médecin à l’hôpital, diffuse également l’information dans la communauté blouse. blanc. Dans un rayon de 20 km, tous les médecins, neurologues, kinés et autres professionnels de santé ont reçu une lettre d’information sur la section.
L’ALTT Lescar est désormais prête à accueillir les premiers joueurs qui se retrouveront pour un créneau d’1h30 mardi après-midi. Les organisateurs visent un effectif de six à huit personnes pour démarrer.
Avec – de son propre aveu – son niveau « Camping des flots bleus », Eric ne compte pas devenir champion mais espère « transpirer, m’effortr pour lutter contre la lenteur, la raideur de ce corps qui se rigidifie ». « Je vais m’adapter », prévient Mickaël Garispe, « car je sais que les niveaux seront forcément différents, selon les personnes, leur état… Mais la répétition des gestes, des mouvements, le travail de précision et de concentration doivent permettre de lutter contre les troubles. » L’entraîneur qui a déjà obtenu l’un des deux modules de formation en sport adapté suivra le deuxième cette année.
Lutte contre l’isolement
Cette activité doit aussi être le prétexte pour que les malades sortent. Tout le monde espère créer un esprit de groupe. « C’est aussi pourquoi la Ville soutient cette initiative, car elle favorise le lien social et lutte contre l’isolement. Ici, les joueurs parleront d’autre chose que de maladie. Ce lien social doit être développé », insiste l’élu Fabien Ceresuela, qui a mis à disposition les moyens de communication de la commune pour lancer la section.
Les soignants et accompagnants des personnes atteintes de la maladie de Parkinson sont également invités à participer à l’activité. «C’est une recommandation de France Parkinson qui a noté que, pour certains patients, cette présence était indispensable», explique Eric.
La rédaction vous conseille
Chacun compte profiter de l’engouement pour le sport en général né à la suite des Jeux olympiques et paralympiques – qui ont vu arriver une trentaine de nouveaux joueurs au club à la rentrée – pour lancer cette nouvelle section. » D’autant que Lescar a été choisi pour accueillir le 12 mars la journée du sport et du partage, organisée par le comité départemental des sports adaptés, le Département, la Ville, le comité olympique départemental et les fédérations handisport. Cet événement doit faire tomber les barrières», espère l’adjoint aux sports.
Pour y adhérer, vous devez contacter l’entraîneur Mickaël Garispe au 06 25 17 47 44. Les séances auront lieu les mardis de 14h30 à 16h (hors vacances scolaires) au stade municipal, rue du Lieutenant de Vaisseau Garnuchot, à Lescar. . Plus d’informations sur [email protected]
France Parkinson recherche des bénévoles
L’association France Parkinson s’adresse aux personnes touchées par la maladie de Parkinson et à leurs proches. Elle organise des rencontres et des conférences avec des professionnels de santé, elle développe des activités de bien-être adaptées : aquagym, etc. L’association récolte également des fonds (donateurs) pour contribuer à la recherche.
Le Comité 64 recherche des bénévoles pour relancer la dynamique en Béarn et au Pays Basque. Contact : Rose Asiamah, responsable du développement des bénévoles. Tel. 06 17 83 47 30. E-mail : [email protected]