ce que l’on sait de la mort d’un jeune de 19 ans suite à la fusillade d’une policière

ce que l’on sait de la mort d’un jeune de 19 ans suite à la fusillade d’une policière
ce que l’on sait de la mort d’un jeune de 19 ans suite à la fusillade d’une policière

Cela fera bientôt un an que Nahel, 17 ans, a été tuée par un policier à Nanterre. Et alors qu’aucune mesure n’a été prise pour empêcher la multiplication de ces drames, un jeune homme de 19 ans a été tué par un policier dans la soirée du dimanche 10 juin, à Cherbourg-en-Cotentin (Manche). Le lendemain soir, le policier était toujours en garde à vue pour « homicide volontaire », a indiqué lundi 10 juin le procureur de la République Pierre-Yves Marot à l’Agence France-Presse. La victime n’était pas armée, selon une Source proche du dossier.

Le drame aurait fait suite à un contrôle routier. “Une équipe de trois policiers a tenté de contrôler un véhicule circulant à une vitesse excessive”, vers 23h40 le dimanche 10 juin. Le chauffeur n’aurait pas “n’a pas respecté la convocation” et a continué son chemin, avant d’être contraint de s’arrêter devant le véhicule d’une deuxième équipe de policiers, selon le procureur.

Une fusillade mortelle contre un jeune homme à pied et sans arme

“Les trois occupants ont ensuite pris la fuite à pied, l’un a réussi à s’enfuir, un autre a été interpellé et placé en garde à vue pour recel, le véhicule étant signalé volé”, explique le parquet, cité par l’AFP. La troisième personne, originaire de Cherbourg-en-Cotentin, était à pied lorsqu’elle s’est retrouvée confrontée à deux policiers. Il aurait « a délibérément poussé l’un d’eux alors qu’il s’enfuyait », selon le procureur. L’un des deux agents aurait utilisé un “pistolet à impulsion électrique” – un Taser, qui peut provoquer des blessures graves, voire la mort –, lorsque la policière lui a tiré dessus avec son arme à feu, «le frappant mortellement à la poitrine».

En réponse, des révoltes dans la circonscription de Province de Cherbourg-en-Cotentin ont eu lieu dans la nuit du lundi 10 juin au mardi 11 juin, a révélé le média Tendance Ouest sur X (anciennement Twitter). En revanche, des fleurs ont été déposées à l’endroit où le jeune homme a été tué, tandis que des proches sont venus pleurer la victime, selon - de la Manche.

L’enquête est confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), a indiqué l’AFP. Une institution largement critiquée pour son manque d’indépendance et son traitement des cas de violences policières. «On a l’impression que l’IGPN est une blanchisseuse »estime Anne-Sophie Simpère, co-auteur de Comment l’État s’attaque à nos libertés (Plon, 2022), il y a un an, dans nos colonnes. L’avocat a également souligné le fait que même lorsque des sanctions étaient recommandées, elles étaient rarement mises en œuvre par la hiérarchie policière.

Dans cette affaire, le parquet précise que l’enquête « concerne des faits susceptibles de recevoir une qualification pénale pouvant justifier une saisine du centre d’investigation de Coutances ».

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