Le président azerbaïdjanais défend toujours le pétrole et le gaz, « don de Dieu »

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Le président azerbaïdjanais défend toujours le pétrole et le gaz, « don de Dieu »
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Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev (à gauche) visite le chantier de construction de l’oléoduc Bakou-Ceyhan, le 11 août 2003. AA/CIPA

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« Citez-moi quand je dis que c’est un don de Dieu. Je veux le répéter ici aujourd’hui, devant ce public”a déclaré Ilham Aliev à l’ouverture d’un sommet des dirigeants mondiaux lors de la COP29 ce mardi 12 novembre.

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« Toute ressource naturelle, pétrole, gaz, éolien, solaire, or, argent, cuivre : ce sont des ressources naturelles et il ne faut pas reprocher aux pays de les posséder et de les fournir aux marchés, car les marchés en ont besoin » il a ajouté.

En tant que pays hôte de la COP29, « nous serons aussi de farouches défenseurs d’une transition verte (…) Mais en même temps il faut être réaliste »a souligné le leader autoritaire.

L’Azerbaïdjan nie être un État pétrolier

Décrire l’Azerbaïdjan comme« L’état du pétrole », “ce n’est pas juste et cela démontre un manque de culture et de connaissances politiques”a défendu le président, soulignant que le pays représente 0,7% de la production mondiale de pétrole et 0,9% de la production de gaz.

Sans nommer directement les Etats-Unis, Ilham Aliev a protesté contre “les “fake news media” du pays qui est le premier producteur mondial de gaz et de pétrole et produit 30 fois plus de pétrole que l’Azerbaïdjan” et qui nous « qualifier un État pétrolier. Ils feraient mieux de se regarder dans le miroir..

Dès sa nomination comme hôte de la COP29, « Nous sommes devenus la cible d’une campagne coordonnée et bien orchestrée de diffamation et de chantage de la part des médias occidentaux, des soi-disant ONG indépendantes et de certains hommes politiques »a-t-il encore tonné devant le parterre de chefs d’Etat réunis dans le stade olympique de Bakou.

Le gaz, « une énergie de transition »

Le président de l’Azerbaïdjan, deuxième puissance pétrolière et gazière consécutive à présider les négociations sur le climat, après les Émirats arabes unis l’année dernière, avait pour la première fois décrit ses réserves de gaz comme « don de Dieu » en avril, rejoignant ainsi les discours récurrents de la plupart des pays en développement souhaitant exploiter la manne sous leurs pieds.

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Quelques mois plus tard, Mukhtar Babaev, président de la COP29 et ministre azerbaïdjanais de l’Environnement et des Ressources naturelles, annonçait que son pays continuerait d’augmenter sa production de gaz, « une énergie de transition »pour répondre à la demande internationale, “en parallèle” de ses investissements dans les énergies renouvelables.

Par Le Nouvel Obs avec AFP

 
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